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Critique de Titania


C’est un David qui m’a convaincue de lire ce livre du « grand David », comme il dit, un roman d’espionnage historique passionnant qui m’a fait lutter contre le sommeil qui voulait s’imposer, alors que je voulais tellement savoir le fin mot de cette histoire aussi palpitante que la saga de Jason Bourne dont le titre m’échappe.

Et le premier David que je remercie pour le conseil de lecture et les cernes autour des yeux, attend mon avis avec impatience, alors je m’y emploie du mieux que je peux.

C’est l’histoire d’un trader new-yorkais dépressif et alcoolique, un beau gosse vivant dans un luxe extravagant qui se retrouve plongé dans une course poursuite sur les traces laissées par son père, avec deux espions chevronnés et originaux, un Israélien baraqué et mystérieux portant la mémoire d’un peuple, et une petite américaine blonde pas si fragile que ça.

C’est un cocktail savant entre dialogues dynamiques, parfois cyniques ou franchement comiques et réflexions profondes et graves sur la mémoire d’une époque terrible pour laquelle la réalité de la Shoah sera toujours pire que la fiction...même si la fiction contribue comme les témoignages à entretenir cette mémoire pour que l’oubli ne soit pas comme une deuxième mort de toutes les innocentes victimes de cette horreur idéologique, qui a industrialisé un génocide.

On sent l'implication personnelle de l'auteur dans sa dénonciation lorsque son propos dans une langue magnifique prend des accents lyriques, comme pour un discours solennel à Yad Vashem.

A un complot machiavélique au suspens bien orchestré, David S. Khara rajoute des escapades dans un passé où le réel côtoie l’imaginaire, dans un vraissemblable troublant, des enjeux importants pour l’humanité, et des personnages intéressants dont un héros qui vit comme un voyage initiatique.

Un très bon moment de lecture qui fait parfois aussi froid dans le dos, que le glaçant Viktor Bleiberg qu’on n’aurait vraiment pas envie de rencontrer dans une ruelle sombre à la tombée de la nuit !
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