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3,54

sur 401 notes
Nous sommes dans un Action Book, un roman de gare qui remplace très avantageusement les gros pavés à l'américaine…
Grosso modo on suit le trader Jay Novacek, Jacqueline Walls sa nounou officielle qui serait la version féminine de Chuck Norris si son côté sexy ne transformait pas en love interest du personnage principal, et Eytan Morg sa nounou officieuse nettoyeur du Mossad « blacker than black ». Quand son père militaire meurt, il en a rien à secouer, mais quand sa mère hospitalisée meurt à son tour, il est anéanti. Dans les deux cas, son parrain / beau-père Bernard Dean affilié à la CIA lui apprend qu'il s'agit d'assassinat. Il serait la clé pour découvrir un terrible secret et une menace pour le monde, limier, leurre ou appât, il est trimbalé entre Amérique et Europe pour découvrir le fin mot de l'affaire…
Et le fin mot de l'affaire, l'auteur essaye de nous le faire deviner avant eux avec un puzzle littéraire qui oblige lecteurs et lectrices à remettre les nombreux flashbacks dans le bon ordre. Nazis, Illuminatis, savants fous, ubermensch : nous sommes dans de Série B de fin de soirée, et le seul véritable suspens vient de l'identité du fameux patient 302 (oui parce celui sur la tueuse venue du froid est un peu éventé quand même).
Cela se lit bien, cela se lit vite donc cela remplit efficacement son office, mais pour moi cela été aussitôt lu aussitôt oublié. Style trop simple même quand il marche sur les plates-bandes du hard-boiled ? Rythme effréné qui ne laisse qu'à l'action assaisonnée de punchlines ? Les personnages peu sympathiques donc peu attachants (personnellement les états d'âme d'un trader qui a clairement affiché qu'il ne pensait qu'au pognon n'ont suscité chez moi aucun émoi) ? Ou un manque d'affinité avec le genre après avoir été abreuvé trop d'années par films et des séries télés ? Peu importe, chacun se fera sa propre opinion !
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Le soleil n'en finit pas de cogner, lessivant les corps, éreintant les volontés les plus farouches.
Pas forcément idiot de se tourner vers une lecture à la promesse rafraîchissante : le projet Carlsberg.
Hein ? Bleiberg ? Il y est au moins question de houblon ? Non ?
Va pour Bleiberg, lorsque le vin est tiré...
De quoi qu'est-ce ? Point de raisiné itou ? Huuuumpfff...

Jay Novacek, mon ami, je ne souhaite qu'une seule chose, que ta propension à attirer la chance ne soit pas contagieuse.
Bang, bang, exit père et mère en moins d'une semaine.
Pas le temps de s'apitoyer sur son sort, juste celui de commuter sur instinct de survie en mode on, fissa.

DSK, plouf, plouf, i reecomance, David S.Khara revisite le mythe de l'übermensch avec style et panache.
Pour ce qui est du surhomme, oublions Jay, notre anti-héros, régulièrement à la ramasse et aux idées suicidaires.
Nonobstant une joie de vie un brin contrariée, il va néanmoins s'attacher à marcher sur les traces de son défunt paternel tout en flirtant avec des balles toutes sauf perdues.

Polar nerveux avec des vrais morceaux d'ironie mordante à l'intérieur, le Projet Bleiberg fait le job pour qui recherche une lecture délassante, sans prise de tête.
Jay, en cible désabusée, encadré par deux loustics à la personnalité attachante, le tout servi sur un coulis historique manquant peut-être d'originalité mais dont le traitement narratif justifie amplement que l'on s'y attarde, bon moment passé...voire en perspective !
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Dans la famille Corbin je demande le père. Assassiné. Ah? Ben la mère alors. Assassinée. Euh... le fils? Bonne pioche. Encore là, mais paumé, dépressif et alcoolique. Et va peut-être bientôt rejoindre papa et maman.

On ne s'ennuie pas dans le Projet Bleiberg. Car David S. Khara a décidé de ne pas nous laisser respirer.
Jérémy Corbin son héros, golden boy carriériste, boit trop, fume trop. Faut dire aussi qu'il n'a pas mal déconné il y a quelques mois, après une soirée trop arrosée. Il a bien foutu sa vie en l'air, tout seul comme un grand. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, il accumule aujourd'hui les cadavres autour de lui. Père, mère, hop, out. Pas bien peiné pour son père qui l'a abandonné 25 ans plus tôt, mais pour sa mère en revanche c'est moins facile à encaisser. Ça le retourne un peu quand même, d'autant qu'elle lui a refilé un sacré héritage avant de mourir: une clef avec une svastika gravée. Beau cadeau, belle attention.

Mais la perte de sa famille sonne peut-être l'heure de sa rédemption. Clairement en danger de mort, il va devoir sauver ses fesses et se bouger s'il veut venger maman. On lui colle alors Jacky Walls, agent de la CIA et Eytan Morg, agent du Mossad comme baby-sitters et les voilà tous trois engagés dans une trépidante course contre la montre pour découvrir la vérité sur la disparition de ses proches.
Exit le monde de la finance, le trio se retrouve confronté à l'abjection du IIIème Reich en la personne du professeur Bleiberg, grosse pourriture qui aurait mis au point quelques décennies plus tôt une formule pour créer génétiquement la pseudo-race supérieure. Encore un tordu quoi. Mais qui a fait des émules. Les tordus font toujours des émules, allez savoir pourquoi.

Pas une minute de répit dans ce premier volet de la trilogie Projet de David S. Khara. Et très prometteur.
En mêlant passé et présent dans une intrigue plausible, on suit sans peine les trois héros dans leur périple. Périple jonché de fusillades et de cadavres, avec des méchants très méchants, et un trio de gentils très gentils. Avec un Eytan Morg sans état d'âme et tuant l'ennemi comme on écrase une araignée mais dont l'humanité et le passé se dévoilent peu à peu. Le tout sous couvert d'une romance qui voit timidement le jour sans lourdeur ni eau de rose et tant mieux. Et pour ne rien gâcher, Khara ponctue incessament le récit d'une dose d'humour notamment en la personne de Jérémy: d'un cynisme à toute épreuve et en toutes circonstances, à lasser et exaspérer ses compagnons, les réparties et réflexions du trader reconverti en apprenti détective sont un régal.

Khara-ment bon cet auteur. M'a Khara-ment emballée. Et bravo pour l'accroche, je vais devoir lire les deux autres volets maintenant, c'est malin ça.
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Un bon thriller qui fait froid dans le dos et ce d'autant plus plus que le scénario est vraisemblable

Les racines du mal remontent au traité de Versailles, qui fut l'amorce de la montée au pouvoir de l'illuminé moustachu qui "imitait si bien Charlie Chaplin" pour citer Patrick Deville. Ajouté à cela un savant fou qui se rallie au mythe de l'Ubermensch et tous les ingrédients sont là pour que, de nos jours le trader Jay Corbin, souffrant d'une dépression post-traumatique, se retrouve embrigadé dans une poursuite haletante aidé par un mystérieux tueur et une suffragette de la CIA, qui en savent beaucoup plus long que lui sur cette complexe histoire de complot.

On ne regarde pas le nombre de pages restantes, on met à profit le moindre quart d'heure disponible, on se réjouit d'une insomnie pour aller plus avant au coeur de cet imbroglio international qui nous mène des USA à la belgique en passant par la Suisse

L'alternance des points de vue et la narration épisodique à la première personne par le héros, qui, entre nous soit dit, ne manque pas d' humour, même dans les situations les plus périlleuses, donne beaucoup de tonus au récit et participe au plaisir de lecture

Une belle découverte, qui donne envié de se plonger dans les Vestiges de l'aube
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C’est un David qui m’a convaincue de lire ce livre du « grand David », comme il dit, un roman d’espionnage historique passionnant qui m’a fait lutter contre le sommeil qui voulait s’imposer, alors que je voulais tellement savoir le fin mot de cette histoire aussi palpitante que la saga de Jason Bourne dont le titre m’échappe.

Et le premier David que je remercie pour le conseil de lecture et les cernes autour des yeux, attend mon avis avec impatience, alors je m’y emploie du mieux que je peux.

C’est l’histoire d’un trader new-yorkais dépressif et alcoolique, un beau gosse vivant dans un luxe extravagant qui se retrouve plongé dans une course poursuite sur les traces laissées par son père, avec deux espions chevronnés et originaux, un Israélien baraqué et mystérieux portant la mémoire d’un peuple, et une petite américaine blonde pas si fragile que ça.

C’est un cocktail savant entre dialogues dynamiques, parfois cyniques ou franchement comiques et réflexions profondes et graves sur la mémoire d’une époque terrible pour laquelle la réalité de la Shoah sera toujours pire que la fiction...même si la fiction contribue comme les témoignages à entretenir cette mémoire pour que l’oubli ne soit pas comme une deuxième mort de toutes les innocentes victimes de cette horreur idéologique, qui a industrialisé un génocide.

On sent l'implication personnelle de l'auteur dans sa dénonciation lorsque son propos dans une langue magnifique prend des accents lyriques, comme pour un discours solennel à Yad Vashem.

A un complot machiavélique au suspens bien orchestré, David S. Khara rajoute des escapades dans un passé où le réel côtoie l’imaginaire, dans un vraissemblable troublant, des enjeux importants pour l’humanité, et des personnages intéressants dont un héros qui vit comme un voyage initiatique.

Un très bon moment de lecture qui fait parfois aussi froid dans le dos, que le glaçant Viktor Bleiberg qu’on n’aurait vraiment pas envie de rencontrer dans une ruelle sombre à la tombée de la nuit !
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Une très belle découverte que ce "Projet Bleiberg". Un roman d'espionnage atypique, un "Action Book" tonitruant au léger parfum sixties. Sympathique comme son auteur.

Court certes, mais un 300 pages réussi est toujours mieux qu'un 600 pages laborieux. L'inverse marche aussi, je sais ;-)

Mais du coup, pas de temps morts,
Mené tambour battant, on rentre très vite dans le vif du sujet, l'intrigue décolle à vive allure et se fixe rapidement dans le cerveau telle une petite pelote de laine que l'on va dérouler au fil des pages.
Le rythme est effréné, les dialogues drôles et les situations mordantes.

Petit extrait :
"- Vous êtes qui ?
Cette question ou une autre...
- Tu ne me reconnais pas ? Répond-il, surpris.
Je cherche. En vain.
-Non je devrais ?
Cette réponse ou une autre...
- Je suis ton meilleur pote !
Yul Brynner se fend d'un grand sourire, et me colle une praline.
Retour sur le cul.
Mais cette fois tout devient noir..."

Les personnages sont attachants, aux personnalités bien distinctes et bien dessinés. Ils ne se livrent pas directement, il faut avoir la patience de les découvrir et la découverte est belle.

Le petit reproche serait le traitement du personnage féminin (Jackie) qui aurait mérité d'être un peu plus creusé mais je fais la fine bouche tant le personnage d'Eytan Morg est fascinant et l'emporte de 1000 coudées sur les autres. À la manière du "Bourbon Kid", Khara a créé un personnage so sexy et un mythe à lui tout seul.

Le style est fluide, accrocheur, percutant, ironique. Difficile d'en refermer la dernière page.

David S. Kharat en vaut 24 tant son livre est un petit bijou, un diamant étincelant.
C'est un petit orfèvre tant son bouquin est puissamment et joliment ciselé et tant il est serti de perles et de diamants. 4/5
Vite "Le Projet Shiro" !
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Ou quand un petit français compose un thriller « à l'américaine », avec comme arrière plan les expérimentations raciales menées par des médecins dans les camps de la mort nazis... Ambitieux et culotté...

Le héros, Jérémy Corbin, simple trader new-yorkais, pas franchement en grande forme, est confronté à une vague de morts violentes dans son entourage. Tout cela est lié à un secret qui remonte aux heures noires de la seconde guerre mondiale et à la Shoah. Heureusement la CIA va lui proposer une accompagnatrice pour le protéger, et le Mossad, pour ne pas être en reste, un super agent testostéroné.

Ce roman a reçu moult critiques positives sur ce site. Il est vrai que la forme tient la route, l'écriture est assez « punchy », mais le fond de l'intrigue paraît un peu gros, même si la deuxième guerre mondiale côté nazi a autorisé toutes les folies au nom de la race. Il y a comme un décalage entre le côté action - adrénaline lié aux aventures du trio et ce dont le livre traite finalement.
Lu pas longtemps après sa sortie (... sa première sortie, car il y a plusieurs éditions), le livre ne m'avait pas emballé. J'ai été d'autant plus surpris de voir qu'il traçait sa route parmi les lecteurs et que ce scénario était porté en bande dessinée. Peut-être vais-je la lire pour avoir une autre approche du sujet ?
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En finissant ce premier tome, le sentiment est mitigé, alors autant j'ai aimé le trio efficace autant le coté historique m'a laissé un goût sans saveur.

Il faut dire que c'est bien la période la plus sombre de l'Histoire qui est pris au centre de cette intrigue, donc mettre en scène Hitler et ses acolytes, ça m'a dérangé: ça en fait des héros et moi ça m'énerve!!!!Bon passons sur mes sentiments de dégoût sur ces hommes aux mains salies de sang innocent, le style proposé quand on parle « d'eux » est lourd donc déjà que j'avais une certaine appréhension, à lire ce genre d'histoire, si en plus de mon envie de vomir, s'ajoute une lenteur d'écriture, et bien mon intérêt baisse forcement.

Pour autant, parler de leurs dérives et projets qui frôlent la folie permet d'éviter ce genre d'horreur. En cela mettre en lumière le projet Bleiberg était assez intéressant. On sent un certain travail de recherche , une volonté de dire la Vérité, une belle sensibilité pour le devoir de mémoire pour cette extermination honteuse.

Là, où j'ai pris du plaisir, c'est à suivre le trio (et particulièrement Jay). Tout le coté lourd partait en fumée, dès qu'il arrivait en alternance de chapitre. Il est frais, direct, explosif!!!! Leur coté valeureux, à tous les 3 d'ailleurs, de se battre, toujours pour la Justice et l'Espoir fait du bien à lire. Ils le font avec conviction, sans prendre de gants, se mettant dans des situations pas possibles, mais ils gardent en leur coeur, la volonté de toujours faire le Bien quoique qu'il en coute et les pertes qui les affligent.

Je veux croire en la bonté. Je l'ai connue. Laissez moi croire qu'elle est ancrée dans l'âme humaine. Laissez moi espérer que le mal est l'exception. p152

En bref, j'ai passé un bon moment, je n'ai mis que 2/3 jours à le finir, c'était prenant mais il m'a manqué quelque chose sur lequel je n'arrive pas à m'expliquer. Pas mal, intéressant, mais pas le coup de coeur attendu. Pour autant, je compte bien lire les tomes suivants!

Lien : https://fairystelphique.word..
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J'avais découvert David S. Khara grâce à ses deux polars vampiriques Les vestiges de l'aube et Nuit éternelle que j'avais adoré. Si dans ce premier tome d'une trilogie, aucun élément fantastique ne vient perturber le déroulement de l'intrigue, cette dernière n'est pourtant pas complètement dénuée de surnaturel et quelques éléments de science fiction viennent subrepticement s'y glisser.

Jérémy Novacek est un jeune trader new-yorkais qui a bien réussi sa vie : il est beau, possède un appartement cossu, à Manhattan, une voiture m'as-tu-vu et participe à des soirées alcoolisées, bien accompagnées où l'argent coule à flot. Mais, une nuit, il commet l'irréparable...
Quelques années plus tard, son père puis sa mère sont retrouvés assassinés. Il semblerait que les meurtriers veuillent également s'en prendre à lui. Seul indice : sa mère lui a remis avant de mourir un médaillon comprenant une clé marquée d'un signe nazi. Débute alors une course-poursuite pour sauver sa vie et découvrir la vérité...

Le projet Bleiberg est un roman haletant et très maitrisé, dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Alternant les passages se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale, sous le régime nazi avec d'autres plus contemporains, l'intrigue est très dynamique et ne laisse pas le temps au lecteur de se poser. C'est évidemment, le seul reproche que j'aurais à faire. Les révélations et rebondissement s'enchaînent à tambour battant pour arriver à un dénouement rocambolesque mais percutant.

En conclusion, bien que ce roman ne finisse pas sur un cliffhanger et achève son récit, je ne compte pas en rester là et je compte bien me procurer assez vite les deux autres tomes de la trilogie.
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Un roman d'aventures agréable et sans prétention. Imaginez un peu une version du club des cinq adressée à un public adulte (plus de psychologie, un contexte historique qu'il faut connaitre au moins dans ses très très grandes lignes), rédigée dans un style très contemporain, fluide, rapide et sans accrocs et une petite dose d'auto dérision dans les passages rédigés à la première personne... Vous aurez une bonne idée de cet ouvrage : les personnages sont extrêmement stéréotypés : une espionne américaine jolie, professionnelle, affligée d'une vision du monde désespérément naïve, un trader alcoolique et un peu simple d'esprit entraîné malgré lui dans des aventures qui le dépassent, un espion du Mossad efficace et torturé. L'intrigue est hautement improbable et parfaitement attendue, mais pleine d'un charme rétro : quand un savant fou veut détruire le monde... Et les dialogues humoristiques fonctionnent plutôt bien, du moins dans la première moitié de l'ouvrage. Ensuite, je me suis un peu lassée du procédé ! Mais cela fait une bonne lecture de plage ou de voyage en train.
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