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Critique de nanouche


En Chine, durant la seconde guerre mondiale, la famille Wang a fui devant l'avancée des Japonais et trouvé refuge à Tchong-K'ing, ville où ils n'ont aucune relation et sont donc déclassés. Shüenn, autrefois professeur, corrige maintenant des épreuves dans une imprimerie. Exercer un métier qu'il juge indigne de lui et qui ne lui permet pas de faire vivre correctement sa famille le déprime profondément. Par dessus s'ajoute l'inimitié qui oppose sa mère et sa femme, Shousheng, la première disant sans arrêt du mal de la seconde qui refuse d'encaisser sans répliquer. Quand Shüenn tombe malade il se laisse peu à peu dépérir.


Bien que leur sort soit pitoyable, les personnages n'ont pas gagné ma sympathie mais m'ont plutôt agacée, particulièrement la mère qui vénère son fils mais ne le comprend pas. Elle pousse sa belle-fille dehors sans vouloir voir que Shüenn aime sa femme et a besoin de sa présence pour guérir. Je trouve sa façon de se mettre au service de son fils assez mortifère. Elle fait la lessive à l'eau froide au point d'en avoir des engelures, elle s'abime la vue à repriser à la lumière de la bougie : elle se positionne en martyre en prétendant qu'il n'en est rien. La famille qui est décrite là n'est pas celle dans laquelle les individus peuvent s'épanouir et si Shousheng déplait à sa belle-mère c'est aussi parce qu'elle refuse de se couler dans ce modèle.

La vie de Shüenn est morne et il ne s'y passe pas grand chose de plaisant. Quant à moi j'ai du coup trouvé la lecture parfois un peu ennuyeuse.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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