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Critique de Laehb80


Les romans de Stephen King sont souvent jugés avec beaucoup de condescendance, voire du mépris, pas suffisamment intellectuels, un « mauvais genre » comme on appelle aujourd'hui les polars et SF, lectures de seconde zone en somme.
Et bien moi je suis fan depuis mon adolescence où j'ai découvert Roland de Gilead, mon héros préféré de tous les temps, jusqu'à l'infini, Amour éternel etc, etc.
Le King m'a valu quelques nuits blanches, que ce soit par des romans impossibles à lâcher ou par la frousse (dans ces cas là, je fais des pauses avec un bon doudou Agatha Christie ), j'en ai lu pas mal, aimé beaucoup, peu de déceptions, mais 22/11/63 est clairement un roman d'exception.
Le thème premier m'a ferrée : Jake se voit confier le secret d'une faille temporelle, un passage vers 1958. L'assassinat de Kennedy en MacGuffin crée une portée dramatique et une date butoir, et plus cette date approche et plus la tension augmente, les pages filent, tournent fébrilement.
Mais ce roman est avant tout un formidable témoignage de la vie dans les années 60 aux États-Unis, un documentaire social faire valoir d'une magnifique histoire d'amour, ou comment utiliser le prétexte d'empêcher un attentat pour écrire un roman magistral.
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