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Critique de Luneblanche


22 novembre 1963.
Bien sur que vous connaissez cette date mythique. Réfléchissez... Allez, encore un p'tit peu... Oui, c'est ça, vous y êtes : le jour de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, 35ème président des États-Unis.
Ce 22 novembre 1963, lors de sa campagne de réélection, JFK se rend à Dallas et il est abattu par balle par Lee Harvey Oswald. Comme cet événement a dû marquer les Américains et les hommes du monde entier. Stephen King avait 16 ans.
Avec ce roman, il nous propose de revivre cet assassinat ou plutôt de faire remonter le temps à son personnage Jake Epping et de changer le monde en empêchant cet événement majeur du XXème siècle. Waouh, rien que ça ! Eh bien non, pas que ça, ça serait mal connaître le King et le sous-estimer. Car là où est sa force, c'est qu'en parallèle, il nous conte une histoire d'amour, « the » histoire d'amour. Je ne lui connaissais pas cette fibre sentimentale.
1056 pages ! Ça vous effraie ? Laissez-vous faire. le King vous embarque dès les premières pages et ne vous lâche pas. Vous serez subjugué par tant d'imagination et de génie. Vous trouverez peut-être une petite lassitude, vous serez impatient d'en venir au fait mais faites lui confiance, ça sera pour mieux vous cueillir et vous émouvoir.
Vous aurez la gorge serrée et les yeux humides mais à bien y réfléchir c'est cette fin là et pas une autre qu'il fallait. Oh la la, comme je vous envie de ne pas l'avoir encore lu. Ça se lit tout seul, c'est fluide, c'est documenté, riche, passionnant. Bref un diamant brut.
Ah oui, j'oubliais ce pavé est une reconstitution des années 50-60 : la musique, la danse du lindy-hop, les coiffures, les vêtements, le mobilier, les voitures, une immersion totale, je vous dis. Et bien sûr, vous n'aurez de cesse de rechercher Lee Harvey Oswald et une fois que vous l'aurez trouvé, vous le suivrez à la trace jusqu'à cette folle journée du 22 novembre 1963. Époustouflant, magistral.
Et souvenez-vous, le passé est tenace.
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