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Critique de Fab72


« Dôme » devait être mon dernier livre de Stephen King. Mais difficile de résister quand on est un fidèle lecteur comme moi. Surtout qu'une histoire de voyage dans le temps est assez rare chez l'auteur. Ajouter à cela la très belle couverture des éditions Albin Michel composée de coupures de journaux relatant l'affaire de Dallas selon deux réalités alternatives...

J'ai trouvé le début de ce « 22/11/63 » pas mal. Sans être surprenant, il y a de bonnes idées. Ainsi, à chaque voyage dans le passé, il est toujours 11H58 le matin du 09 septembre 1958. de même, chaque voyage est toujours le premier. Et le temps écoulé dans le passé (un an ou dix ans) ne dure que quelques minutes en 2011. Cependant, dès le départ, on comprend que l'auteur s'intéresse peu à JFK. Tout comme son héros qui pour un américain est plutôt ignorant des détails de l'assassinat du Président. Il y a un peu tromperie sur la marchandise. Heureusement, les actions réparatrices de notre voyageur temporel sont suffisamment émouvantes pour toucher le lecteur (s'agissant de jeunes victimes…). Même si l'auteur utilise ses artifices habituels pour nous apitoyer (le copain cancéreux…).

Hélas, à partir de l'installation du personnage principal à Jodie, je me suis ennuyé ferme. Pire, après cent cinquante pages sur la vie d'un professeur dans une petite ville américaine, ses rituels d'intégration, ses fêtes locales et l'organisation de pièces de théâtre, j'ai baissé les bras.

Après un blocage de deux semaines à la page 517 (une première pour moi !), j'ai repris la lecture du roman. le récit s'accélère enfin. le héros s'intéresse à Oswald, sa petite famille, ses fréquentations etc. Bref, à sa mission d'origine. Et Sadie, son amour de l'époque, refait son apparition... de quoi continuer à lire le roman d'une traite. Il est d'ailleurs difficile de rester insensible aux dernières pages du livre. Seulement, j'ai peiné pour en arriver là (lassitude de ma part à lire du King ?).
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