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Critique de grm-uzik


Mi him... can de lach... mi him... min en tow... Tak !

Un des rares ouvrages où le Maître laisse transparaitre ses influences Lovecraftiennes. Tak et tout son bordel, ça nous renvoie directement aux Grands Anciens mais avec la touche spéciale du grand King, toujours avec son écriture personnelle et son style si particulier. le côté dit manichéen de l'intrigue, ne m'a pas particulièrement dérangé. Il apparait que même si on assiste à une éternelle lutte du bien contre le mal, les héros et les rôles ne sont pas ceux qu'on croit : le Mal, ici incarné par Tak n'est pas la vision habituelle qu'on nous renvoie de Satan mais juste un démon ou une force malfaisante (certes, très puissante) qui cherche simplement à assouvir des besoins naturels : manger, dominer, détruire. Tandis que l'autre, Dieu (le bon), se contente d'être une force "pure" mais pas aussi "bienfaisante" que celle qui nous est présentée dans la Bible. Ce Dieu-là est cruel et malintentionné mais s'oppose tout de même au règne dangereux de Tak. Une espèce d'interprétation personnelle de King - lui-même élevé dans la religion - des Saintes Écritures qui nous fait comprendre que, même dans sa bonté, Dieu est un être capable d'engendrer la peine et la souffrance.
Une très bonne histoire, avec une ambiance carrément sensationnelle et surnaturelle (quoi de mieux comme décor pour un combat apocalyptique contre le bien et le mal que le désert ?), agrémentée d'une écriture très stylisée et d'une brochette de personnages forts prenants et intéressants.
Une trame succulente, des personnages extras , des concepts fort intéressants. Je tiens quand même a souligner que c'est une des rares histoires du Maître qui ne se passe pas dans son Maine natal. Une belle occasion de changer un peu de décor et d'ambiance, ce qui n'est pas pour me déplaire, loin de là. On est presque un peu "dépaysés" par rapport à ses précédents bouquins. J'ai notamment adoré le parallèlisme entre ce livre et "Les régulateurs", bien que j'estime "Désolation" supérieur à son jumeau.
Une atmosphère "désertique", nocturne, terrifiante et une fin... héroïque !
Un pur bijou Kingien vraiment épatant. Un remarquable chef-d'oeuvre !
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