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Critique de Sycorax
Après la grosse déception qu'a constituée la lecture de son dernier recueil en date ("Le bazar des mauvais rêves"), j'ai souhaité relire du Stephen King et rester sur une note positive.
Mon choix s'est donc porté sur la longue nouvelle "Le corps" qui m'avait laissé un bon souvenir lorsque je l'avais lue il y a plus de 20 ans.
Le récit est enlevé, plein de péripéties, l'immersion et l'identification sont immédiates, la lecture est très fluide (contrairement au recueil cité plus haut...) et même si le style peut parfois sembler basique et plat (s'agit-il d'une mauvaise traduction ?), le plaisir de lecture est bien présent ; je n'en demande pas plus à cet auteur lorsque je le lis.
S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas nier à cet écrivain, c'est cette capacité qu'il a à rendre vivants ses personnages de pré-adolescents, à évoquer des souvenirs d'enfance, amers, tendres ou joyeux, sans en faire des caisses.
Lorsque je lis cette nouvelle, je me sens partie prenante de tous les personnages qui la composent, comme s'il s'agissait de mes propres souvenirs d'enfance, de mes propres camarades du passé. C'est pourquoi, une fois la lecture terminée et le livre refermé, j'ai eu le coeur gros, étreint par une nostalgie bien réelle (mais néanmoins fictive).
C'est cela aussi (et surtout !) le pouvoir d'un bon conteur.
Mon choix s'est donc porté sur la longue nouvelle "Le corps" qui m'avait laissé un bon souvenir lorsque je l'avais lue il y a plus de 20 ans.
Le récit est enlevé, plein de péripéties, l'immersion et l'identification sont immédiates, la lecture est très fluide (contrairement au recueil cité plus haut...) et même si le style peut parfois sembler basique et plat (s'agit-il d'une mauvaise traduction ?), le plaisir de lecture est bien présent ; je n'en demande pas plus à cet auteur lorsque je le lis.
S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas nier à cet écrivain, c'est cette capacité qu'il a à rendre vivants ses personnages de pré-adolescents, à évoquer des souvenirs d'enfance, amers, tendres ou joyeux, sans en faire des caisses.
Lorsque je lis cette nouvelle, je me sens partie prenante de tous les personnages qui la composent, comme s'il s'agissait de mes propres souvenirs d'enfance, de mes propres camarades du passé. C'est pourquoi, une fois la lecture terminée et le livre refermé, j'ai eu le coeur gros, étreint par une nostalgie bien réelle (mais néanmoins fictive).
C'est cela aussi (et surtout !) le pouvoir d'un bon conteur.
