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Critique de carnet-de-voyage


"Le printemps" vu par Stephen King est synonyme d'espoir, même au plus sombre des jours...
Une lueur dans la nuit...
"Alphonse Boudard" disait : "Le printemps, c'est tout un poème. On en parle, on le pratique, on l'attend"...
Et si Rita Hayworth s'en mêle...

"L'été" par le King est un chef d'oeuvre...
Un temps maitrisé... Puissant, où votre organisme est poussé à son paroxysme et où les degrés de la tolérance sont poussés hors de leurs limites...
On y atteint des pics où le mal-être se fait sentir et où le malaise n'est pas loin...
L'intolérable est atteint...
Impossible de ne pas citer ces vers d'Apollinaire :
« Voici que vient l'été la saison violente - Et ma jeunesse est morte ainsi que le printemps. »

"L'automne", quant à lui, arrive sans bruit....
Alors que nous sommes encore, à ce qu'il nous semble, dans les derniers feux de notre jeunesse...
Mais il suffit d'une journée d'automne pour que la quiétude de l'innocence de l'enfance s'efface à jamais..
Une rose tardive, une rose d'automne , "une rose charmante et triste" selon Tchekhov...

Enfin, et sans rien retirer de la puissance de cette oeuvre, il est à noter que "l'hiver" est la moins intéressante des "quatre saisons"....
Comme le disait Pierre Dac : " Ce n'est pas parce qu'en hiver on dit "fermez la porte, il fait froid dehors", qu'il fait moins froid dehors quand la porte est fermée. "

Cependant, quelque soit la température extérieure, il est bon de lire "Différentes saisons", car ces histoires semblent bien intemporelles...
Réchauffement de la planète ou pas, elles demeurent.
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