Il ne savait pas pourquoi, mais il avait le sentiment qu’il était mieux de mourir en bonne compagnie.
il connaissait assez les nains pour savoir que se placer entre eux et un trésor n’aurait comme autre résultat que de se retrouver avec l’empreinte de leurs bottes sur la poitrine.
Johan Gatz regarda tout cela comme un observateur extérieur. Dès qu’il en aurait l’occasion, il filerait à l’albionaise.
Le cœur de Thanquol était rempli d’une fierté nullement atténuée par le fait que ses combattants avaient été au moins dix fois plus nombreux que l’adversaire. Sa victoire n’était due qu’à son génie tactique, un point c’est tout.
— Tu as quand même de la chance d’être toujours en vie, si on en croit Borek.
— Tu parles d’une chance, l’humain. Si qu’j’y étais resté à cause de c’te foutu démon, j’aurais rencontré mon destin et tu s’rais en train d’composer une saga en mon honneur. Au lieu d’ça, j’dois m’farcir les histoires de Snorri Nosebiter qu’arrête pas d’me gonfler avec le nombre d’hommes-bêtes qu’il a massacrés. Crois-moi, y’a des morts plus douces que c’que j’vis.
un magicien ivre est un magicien fou, et un magicien fou ne tardera pas à devenir un magicien mort.
Makaisson consultait déjà ses cartes. Il traça un trait entre l’endroit où ils se trouvaient et un point rouge.
— Alors eul’trou le plus près où c’qu’on peut s’carrer, c’est eul’Fordétueurs.
— Eulfort des quoi, pardon ?
— Pas eulfort ! Eul’fort !
— Ah ! Le Fort ! Le Fort des Tueurs, c’est
ça ?
— Ouais, Karak Kadrin. La cité du Roi Tueur.
Ramène ta fraise ,le dragon!défia-t-il en hurlant.Ma hache a soif!
-Tu es toujours aussi taré ,soupira Félix entre ses dents.