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Critique de Triskeriaki


Quand on fait un livre de 700 pages, ça va être difficile de garder le lecteur en haleine, à moins de s'appeler Dan Brown.
Je ne suis donc pas étonné d'avoir décroché au bout de 550 pages, et j'ai fini ma lecture en diagonale pour connaître la fin. L'histoire me paraît très, trop proche de Stranger Things (des jeunes qui ont des pouvoirs, un caisson d'isolation, un centre qui fait des expériences...) je ne vois pas l'originalité.
La partie sur l'institut est interminable, remplie de scènes répétitives. Comme souvent avec King, il y a beaucoup de personnages secondaires qui se succèdent, parfois sans la moindre description physique. J'ai beaucoup de mal avec cet enchaînement de chapitres génériques sous couvert de réalisme.
Cet arc de l'institut finit par subir un basculement, et le roman gagne un nouveau souffle, pour un temps seulement. Je suis très nostalgique du King des années 80, que je ne retrouverai jamais de toute évidence. Rage, Charlie, les vieux recueils de nouvelles; je sens vraiment une perte d'intensité et d'inspiration. Il est temps pour moi de me diriger vers d'autres caps. C'est grâce à cette déception que j'ai découvert Irène Frain. Rien à voir, et c'est tant mieux.
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