300 pages, une petite fille perdue, une forêt.
Stephen King excelle dans l'art d'écrire sur les enfants, de se mettre dans leur tête, et cette fois-ci, cela se vérifie encore !
Le personnage de Trisha, 9 ans est totalement crédible. On est en empathie absolue avec sa vulnérabilité et sa force de caractère qui l'a pousse à survivre dans cette forêt en se nourrissant de faînes, baies de gaulthéries et têtes de violon, souffrant de la faim, d'épuisement jusqu'à ses hallucinations qui la font converser avec le joueur de base-ball Tom Gordon ou percevoir la Chose, une sorte de divinité sylvestre qui la suit et la menace.
Dans cette forêt, toutes les choses anodines se muent en danger potentiel, du bruissement de feuilles à une branche qui craque …
Le talent de conteur de
Stephen King rend cette lecture à la fois fluide et plaisante. Mais les terreurs de Trisha sont restées les siennes, l'angoisse ne m'a pas happée comme elle peut le faire à la lecture d'autres romans du maître, je n'ai pas vécu cette histoire comme si c'était la mienne. Peut-être parce qu'on sent très vite vers où tend l'intrigue et son dénouement.
Lu dans le cadre de l'US book challenge du groupe Facebook du même nom ( livre 1 : lire un roman de
Stephen King ) https://www.facebook.com/groups/294204934564565/
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