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Critique de Henri-l-oiseleur


Ce fort volume de nouvelles est bien meilleur que "Brume, La Faucheuse". Les récits qu'on y trouve sont assez longs, comme souvent chez King, qui a besoin de temps pour camper ses personnages et créer autour d'eux un temps et un lieu fictifs. Ses récits seraient plutôt des "novellae", mot désignant, dans le cadre de la nouvelle, ce qui n'est pas assez long pour faire un vrai roman, mais pas assez court pour faire un conte ou un récit bref. le critère interne est, dans chacune de ces histoires, la convergence de tous les éléments vers un unique objectif, une fin frappante, le dévoilement d'une énigme. Ici, beaucoup d'histoires sont très réussies, disais-je, et je crois que cette réussite vient de ce que l'auteur évite la première personne du narrateur-héros. Quand il tombe dans ce travers, il devient bavard, diffus et se perd dans les détails, tout au plaisir de faire parler les personnages,créations de son esprit, avec verve, humour, et un pittoresque qui échappent totalement au lecteur francophone. Quand il opte pour la troisième personne, on voit son talent de conteur s'épanouir.
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