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Critique de verobleue


J'ai aimé la couverture du livre : le doigt d'honneur du squelette d'une main sur fond du drapeau britannique : l'Union Jack. Un signe de l'auteur ?
Parce que « White Trash » de John King n'est absolument pas ce que vous avez choisi en lisant le résumé ou la quatrième de couverture. Il ne met pas en scène l'affrontement d'une infirmière et de son supérieur. Non, absolument pas! Leur seul point commun, c'est de travailler dans le même hôpital.
Il y a bien l'opposition de deux regards : Ruby, infirmière et Mr Jeffreys, médecin.
L'une, dévouée, positive, altruiste, issue d'un milieu social défavorisé et l'autre, chargé de l'audit de l'hôpital, conscient de sa supériorité et doté d'un sens moral particulier.
Il y a le choix narratif : pour Ruby, le langage est simple, coloré, sans ponctuation, moderne et dans l'action. Pour Mr Jeffreys, il est recherché, épuré, classique, sophistiqué et dans la réflexion. Entre ces deux points de vue, il y a un texte en italique, parsemé de points de suspension. Qui est cette troisième personne ? Il faut être au bout du roman pour le comprendre.
Parce que ce roman mérite la persévérance qu'il demande, parce que certains chapitres sont longuets, parce que ces trois voix sèment la confusion, savourez-le avant d'être bousculé.
Parce que cette fresque sociale où la psychologie des protagonistes est fort travaillée bascule de façon cinglante dans le roman noir et dans l'horreur...
Je remercie Masse Critique et à la maison d'édition « Au Diable Vauvert » de m'avoir permis de découvrir cet auteur britannique. C'est une véritable découverte : aussi étonnant qu'éprouvant !
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