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Critique de Givry


Barbara Kingsolver nous entraine avec son style fluide dans deux parcours de vie aux Etats-Unis, en alternant à chaque chapitre, mais à deux siècles d'intervalle.
Le premier se déroule actuellement. Il s'agit d'une femme qui a dû renoncer à sa carrière pour privilégier celle de son mari, universitaire charmant mais peu enclin à se battre pour le meilleur poste. D'ailleurs, il n'a pas conservé le dernier et ils doivent déménager dans un autre état, alors qu'il est en fin de carrière. Leur monde bascule quand leur belle-fille se suicide après la naissance de son fils. de plus, la maison s'écroule peu à peu car elle fut mal construite et ils en font les frais … sans avoir d'argent. Leur grande fille est revenue vivre avec eux après un séjour de plusieurs années à Cuba et leur fils leur laisse son bébé pour reprendre sa vie en main. Pour couronner le tout, le père du mari vit avec eux et sa santé se dégrade, sans pouvoir pallier aux problèmes puisque le système de santé est trop onéreux.
Kingsolver dézingue tout le système américain en décrivant, avec un peu d'humour (ouf!), la dérive de cette famille. le couple de parents est particulièrement touchant, ils ont consenti à quelques sacrifices, ils pensaient avoir une relative tranquillité, au premier chef, financière. Il n'en est rien.
Le point commun avec la deuxième histoire est la maison. le héros est un jeune homme brillant, un scientifique qui a étudié à l'université, fait rare à son époque, puisque nous sommes au 19ème siècle. Pour satisfaire sa femme, il accepte de prendre un poste d'enseignant dans une école, école située dans une bourgade où se trouve la maison de sa belle-famille. Celle-ci avait dû quitter la maison lors du décès du père. Ce mariage et ce travail leurs permettent d'y vivre ensemble : lui, sa femme, sa belle-mère et sa belle-soeur. Les deux premières ne rêvent que d'ascension sociale et d'achats de toutes sortes. Lui doit composer avec le directeur de l'école qui ne raisonne que par la religion et refuse le darwinisme. Il recontre fortuitement sa voisine qui est une scientifique elle aussi, en contact avec Darwin.
Voilà un long résumé pour un livre trop touffu à mon goût, qui soulève bien des questions et se révèle heureusement par moments assez drôle. Pour autant, ce roman laisse un goût amer.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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