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4.04/5 (sur 3304 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Annapolis , le 08/04/1955
Biographie :

Barbara Kingsolver est une écrivaine américaine. Sous forme d'essais, de nouvelles ou encore de poèmes, ses écrits reflètent son intérêt pour la justice sociale et la biodiversité.

Lorsqu'elle est âgée de sept ans, ses parents l'emmènent au Congo où son père officie en tant que médecin.

Barbara Kingsolver décide de quitter le Kentucky, qui ne lui offrait pas l'avenir qu'elle souhaitait, pour l'Indiana où elle devient diplômée en Biologie. Après avoir poursuivi ses études en écologie et biologie à l'Université d'Arizona, elle y devient écrivain scientifique. Souffrant d'insomnie, elle se met a écrire "L' arbre aux haricots" et commence ainsi sa carrière de romancière. Dans ses romans, elle traite avec un certain humour des thèmes pourtant sérieux de la défense de la nature, des réfugiés, du sens de l'indépendance ou de la sensualité qui s'affirme à chaque époque de la vie.

Dans "Un autre monde", elle fait vivre un jeune garçon entre Mexique et États-Unis. Elle y évoque aussi bien les manifestations de vétérans et leur répression violente sous Hoover, que les amours de Frida Kahlo et de Léon Trotsky, son assassinat en 1940 ou que le Maccarthisme qui vient à bout du jeune héros. Ce roman a reçu le Prix Orange pour la fiction en 2010.

Elle partage son temps entre sa ferme des Appalaches et l'Arizona, avec son deuxième mari, Steven Hopp, et ses deux filles.
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« On m'appelle Demon Copperhead » de Barbara Kingsolver lu par Benjamin Jungers


Citations et extraits (578) Voir plus Ajouter une citation
Barbara Kingsolver
"La mémoire est une chose compliquée : la sœur de la vérité, mais pas sa jumelle."
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C’est difficile à expliquer, mais il y a des horreurs qui se situent au delà des larmes. Pleurer, ce serait comme se faire du souci parce que les meubles vont être tachés quand la maison est en flammes.
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Tommy m’a montré la photo de Big Tom. Ok, pas terrible. J’ai essayé de lui expliquer que c’était humain, qu’on avait tous besoin de s’en prendre à quelqu’un. Le beau-père qui file des claques à la mère, elle qui crie après le gamin, lui qui se venge sur le chien. (Non pas qu’on en avait un. Mais j’avais collé une trempe à mes Transformers.) C’était nous le chien de l’Amérique. Chaques catégorie de personnes a son nom propre, sauf nous, va savoir pourquoi. Beaufs, ploucs, péquenauds, pas de majuscules.
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Crickson était un grand type rondouillard avec un visage rougeaud et les cheveux gras rabattus sur le crâne, t'aurais dit une main tenant un ballon de basket. Petits yeux profondément enfoncés dans la tête, nez pointu, une gueule de chien, quoi. Mais d'une race plus mauvaise que les deux vieux molosses allongés sous le poêle à bois éteint. On aurait dit que dès que les gelées arriveraient, ils seraient prêts à partir.
Sa voix sortait dans un murmure à la Freddy Krueger, comme si ça lui faisait mal de parler, alors vous aviez intérêt à écouter. Oui, j'avais vu Les griffes de la nuit. Au drive-in, depuis le siège arrière, même si maman et Stoner pensaient que je dormais. L'éducation d'un paquet de gamins dans le comté de Lee. Le type craignos dit asseyez-vous, on s'est assis.
Pendant ce temps, Miss Barks procédait aux contrôles, nerveuse au possible. Est-ce que je dormirais dans la même pièce que ses autres pensionnaires, avait-elle été inspectée, avait-il été informé de mon arrivée par téléphone ce matin ? Il était en mode Abrège, ma petite dame. Les autres garçons étaient partis à l'école et il devait sortir s’occuper du bétail. Miss Barks n'avait rien à redire à tout ça. Je bougeais pas, je jetais un œil à l'intérieur de Amityville : méchant lino gondolé, éclaboussures de graisse jaunâtre sur le mur au-dessus du poêle, pots de beurre de cacahuète restés ouverts et du bordel sur le plan de travail. Une couche de crasse à peu près partout. Je me suis rappelé qu'elle avait dit que la femme de cet homme était morte. Je me suis demandé si son corps traînait encore quelque part, parce qu'à mon avis y avait eu zéro rangement dans cette maison depuis qu'elle avait clamsé. Miss Barks a terminé et lui a tendu une grande enveloppe jaune. Il a demandé si son chèque était à l'intérieur. Elle a répondu qu'il le trouverait dans son courrier comme toujours. J'arrivais pas à croire qu'elle allait me laisser avec Freddy Krueger, mais elle m'a fait ces yeux que j'avais vu chez maman un million de fois : Désolée. Et elle est partie dans ses petites bottes, tac, tac. Je me suis demandé si aux services sociaux ils font comme chez les Alcooliques anonymes et genre à la fin tu dois présenter tes excuses à tous les enfants que t'as entubé.
(p.74-75)
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« Matty et toi vous serez devenus adolescents en un rien de temps. Vous apprendrez à conduire, à courtiser les filles. Dieu me garde. » Elle a souri tout en ayant l'air triste, agitant la main comme si elle chassait des moustiques. On aurait dit que cette main avait cent ans. Rien que des veines et des os.
Je n'avais pas pensé à ce qui nous attendait sur notre chemin. Magot qui apprendrait à conduire, qui courtiserait on sait pas trop qui, le désastre sans doute.
(p.161)
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Mais les méchants réfléchissent pas comme les autres. Le mal qu'ils font, c'est jamais grave. En revanche, le mal qu'on leur fait compte double.
(p.56)
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Un être humain peut être bon ou mauvais, il peut avoir raison ou tort, j'imagine. Mais comment est-ce qu'on peut dire de quelqu'un qu'il est illégal ?
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Les hommes inventent des médicaments pour lutter contre leurs prédateurs bactériologiques tandis que les bactéries redoublent d'effort pour combattre les antibiotiques. Ceux qui ne croient pas à l'évolution sont aussi soumis que les autres à cette preuve flagrante de son existence
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Je faisais anglais renforcé, une perte de temps, et je devais lire des livres. Cependant, y en a quelques-uns que j'ai finis sans m'en rendre compte. […] Pareil pour le bouquin de Charles Dickens, un type hyper vieux, mort depuis un bail et étranger en plus de ça, mais putain, il les connaissait, les gamins et les orphelins qui se faisaient entuber et dont personne avait rien à branler. T'aurais cru qu'il était d'ici.
(p.419)
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J'aurais aimé avoir une vie où on ne laisse pas derrière soi une traînée de morceaux cassés.
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