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Critique de Amindara


ATTENTION, cette critique peut contenir des spoilers si vous n'avez pas lu les tomes précédents ni celui-ci.


Bon, ben tant qu'à faire, autant vous parler du tome 5, maintenant que je viens de le finir. Je vous ai dit, cette série est addictive et c'est difficile de ne pas enchaîner les tomes. D'autant que je les ai sous la main. Cela dit, il a fallu que je retourne à la médiathèque pour aller chercher la suite. J'étais en RTT, mais je ne pouvais pas attendre lundi…

Les choses semblent aller mieux au début de ce tome. Les survivants sont bien installés dans la prison, la zone a entièrement été nettoyée. Il y a bien quelques zombies derrière le grillage, mais ils ne peuvent pas entrer. Il faut juste s'assurer qu'ils ne soient pas trop nombreux à se masser contre la barrière pour ne pas prendre le risque qu'elle tombe. Hershel cultive son champ avec l'aide des autres. Bref, tout semble aller bien. Et puis, un hélicoptère les survole avant de s'écraser. Ni une ni deux, Rick décide d'aller voir s'il y a des survivants et entraîne avec lui Michonne et Glenn. Mauvaise idée. Ils vont être amenés à faire la rencontre d'un autre groupe de survivants qui vit à l'intérieur d'une petite ville pas très éloignée et là, les choses tournent mal.

Ce n'est pas la première fois qu'on se rend compte que les humains peuvent révéler le pire d'eux-mêmes dans une situation comme celle-ci. Encore que le serial-killer du tome 3 était un barje. (Il était enfermé en prison avant la catastrophe, c'était bien pour une raison !). Là, nous nous retrouvons face à des humains qui étaient comme nous, avant tout ça. Ils font ce qu'ils peuvent pour survivre, mais ils sont capables du pire. Leur chef a un crédo, qui fait penser à celui des romains : pour que le peuple reste heureux, il faut les nourrir, assurer leur sécurité, et les occuper. Et comment on les occupe ? En proposant des « jeux » où les participants doivent combattre dans une arène, encerclés par des zombies attachés près à les choper s'ils approchent trop près. Mais si c'était tout ? Seulement le chef de cette nouvelle ville, appelé le Gouverneur, voit en Rick et en ses amis la possibilité de trouver quelque chose de mieux. Son ambition va le mener à faire des choses complètement atroces pour obtenir les informations dont il a besoin. En fait, ce mec est complètement fou.

Le tome 4 était déjà centré sur la psychologie des personnages. le tome 5 est plus ou moins dans la même veine. Il nous démontre que les zombies ne sont pas les seuls dangers à redouter dans ce nouveau monde. On se rend compte également que les hommes ne sont pas capables d'être solidaires les uns avec les autres. Oh certains le sont, bien sûr, mais il y aura toujours quelqu'un pour chercher à tirer profit de la situation. Il y aura toujours quelqu'un qui essaiera de faire passer son intérêt avant celui du groupe. C'est à vous dégoûter de la nature humaine.

Enfin, espérons que les choses s'arrangent pour Rick et ses amis dans le tome 6.
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