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Critique de Dionysos89


Delcourt couve de plus en plus sa poule aux œufs d’or et ils auraient bien tort de s’en priver. Après une année 2014 publiée au plus près de la publication accélérée en VO, l’éditeur de Walking Dead limite au plus court le temps de traduction et sort les tomes 23 et 24 avec à peine quelques semaines d’écart. Après un lourd arc sur Negan et un 22ème tome de transition, le tome « Murmures » confirme les perspectives ouvertes récemment, mais nécessite de bien se replonger dans la chronologie des faits précédents et dans l’histoire des personnages qui nous restent.

Murmures, oui. Suite au cliffhanger du 22ème tome, nous découvrons avec effroi, et avec violence reconnaissons-le, ce que sont ces Chuchoteurs, le groupe qui pourrait constituer le nouvel ennemi d’un ou plusieurs arcs. Des murmures s’élèvent donc des hordes de morts-vivants qui rôdent encore non loin des communautés que nous connaissons (Alexandrie, La Colline, l’ancien groupe de Negan, etc.), qui, elles, commercent désormais en bonne intelligence, assurant un avenir bien plus stable. Rick fait l’aller-retour entre les communautés pour assurer la poursuite de leurs accords et de leur bonne entente. Chacun a finalement retrouvé une vie à peu près paisible, malgré l’existence bien intégrée des morts-vivants.
Si depuis le tout début de la série, le héros principal est Rick Grimes, le vrai héros de ce tome-ci est clairement Carl, son fils éborgné et qui offre sa face ravagée en couverture. Des surprises, des déconvenues, de l’aventure en somme : Carl a droit à un traitement de choc, pourrait-on dire, dans ce tome. Depuis qu’il a perdu sa mère à la fin du huitième tome, sa principale caractéristique est de toujours voir le danger arriver, de toujours s’étonner voire s’agacer de constater que les autres survivants se complaisent dans le confort dès qu’ils le peuvent. Or, le danger est toujours là, sous nos yeux, et bien évidemment on ne le voit pas venir, ou plus exactement on cherche à oublier, un temps seulement, qu’il va forcément venir. Carl incarne ce sursaut et prend véritablement les choses en main, tandis que les pièces d’un puzzle intéressant se mettent en place.

En somme, nous ne sommes plus dans de la survie désormais, nous sommes dans de l’aventure et la dernière image de ce tome confirme cette bonne idée.
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