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Critique de enitram34
En résumé, un tome deux décevant, avec excessivement de longueurs.
Après le premier tome auquel j'avais trouvé tant de points forts, où tant de mystères restaient à élucider, je m'attendais à entrer rapidement dans le vif du sujet et à retrouver cet intérêt constant du début à la fin.
J'ai été surprise de peiner autant à m'intéresser à cette suite.
Seul point qui ne soit pas une déception : Aldéric ! Il reste ce personnage passionnant que j'ai adoré suivre. Il incarne si parfaitement le vampire charismatique _ plein de prestance et de puissance, froid et brûlant à la fois d'une sensualité écrasante, égal à lui-même dans sa façon de penser et d'être même dans sa relation avec ces deux humains qu'il estime siens _ qu'on pourrait croire qu'il est à l'origine du rôle ! Ce n'est que pour sa présence et l'envie de connaître la fin que je n'ai pas abandonné cette lecture. À plusieurs reprises j'ai laissé le roman en attente, préférant intercaler d'autres lectures, ayant l'impression d'en être toujours au même point, page après page.
Le premier tiers m'a semblé se résumer à suivre Isaak et Aldéric se tournant autour.
L'intrigue m'a ennuyée.
Je n'ai pas retrouvé l'ambiance sombre et oppressante, seulement un huis clos au rythme lassant.
Isaak veut protéger sa grand-mère et Aldéric retrouver son descendant, il ne semble plus y avoir d'autre enjeu. Et c'est maigre…
Même l'alternance des points de vue est devenue monotone, et les dialogues sont loin des joutes verbales vives et incisives du premier tome.
Iazov devient presque pitoyable, une caricature du personnage cruel et inquiétant du premier tome : un sale gosse qui ne cherche qu'à énerver, accroché au prestige de son uniforme, sans substance. L'évolution de Francis est intéressante mais sans surprise compte tenu de son éducation.
Les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux (Ishan, Clément et Sambre, Serge) ont plus de présence qu'Isaak qui n'est plus qu'un réceptacle pour les cauchemars. Où est passé ce "descendant d'une lignée mystique" ? Son esprit est un méli-mélo duquel (comme lui apparemment) il m'a parfois été impossible de dissocier ses pensées propres de celles induites par Thomas ou par l'homme-cerf.
Le combat final a été pour moi un grand moment d'incompréhension baigné dans un flou que je n'avais plus la volonté d'éclaircir.
Je n'ai pas retrouvé non plus l'écriture que j'avais trouvé parfaitement à mon goût avec ce vocabulaire simple et précis, sans effet de style superflu. Ici les passages narratifs sont longs, très longs… avec une volonté d'utiliser un style recherché au point que ça devienne lourd et indigeste.
Après le premier tome auquel j'avais trouvé tant de points forts, où tant de mystères restaient à élucider, je m'attendais à entrer rapidement dans le vif du sujet et à retrouver cet intérêt constant du début à la fin.
J'ai été surprise de peiner autant à m'intéresser à cette suite.
Seul point qui ne soit pas une déception : Aldéric ! Il reste ce personnage passionnant que j'ai adoré suivre. Il incarne si parfaitement le vampire charismatique _ plein de prestance et de puissance, froid et brûlant à la fois d'une sensualité écrasante, égal à lui-même dans sa façon de penser et d'être même dans sa relation avec ces deux humains qu'il estime siens _ qu'on pourrait croire qu'il est à l'origine du rôle ! Ce n'est que pour sa présence et l'envie de connaître la fin que je n'ai pas abandonné cette lecture. À plusieurs reprises j'ai laissé le roman en attente, préférant intercaler d'autres lectures, ayant l'impression d'en être toujours au même point, page après page.
Le premier tiers m'a semblé se résumer à suivre Isaak et Aldéric se tournant autour.
L'intrigue m'a ennuyée.
Je n'ai pas retrouvé l'ambiance sombre et oppressante, seulement un huis clos au rythme lassant.
Isaak veut protéger sa grand-mère et Aldéric retrouver son descendant, il ne semble plus y avoir d'autre enjeu. Et c'est maigre…
Même l'alternance des points de vue est devenue monotone, et les dialogues sont loin des joutes verbales vives et incisives du premier tome.
Iazov devient presque pitoyable, une caricature du personnage cruel et inquiétant du premier tome : un sale gosse qui ne cherche qu'à énerver, accroché au prestige de son uniforme, sans substance. L'évolution de Francis est intéressante mais sans surprise compte tenu de son éducation.
Les personnages secondaires qui gravitent autour d'eux (Ishan, Clément et Sambre, Serge) ont plus de présence qu'Isaak qui n'est plus qu'un réceptacle pour les cauchemars. Où est passé ce "descendant d'une lignée mystique" ? Son esprit est un méli-mélo duquel (comme lui apparemment) il m'a parfois été impossible de dissocier ses pensées propres de celles induites par Thomas ou par l'homme-cerf.
Le combat final a été pour moi un grand moment d'incompréhension baigné dans un flou que je n'avais plus la volonté d'éclaircir.
Je n'ai pas retrouvé non plus l'écriture que j'avais trouvé parfaitement à mon goût avec ce vocabulaire simple et précis, sans effet de style superflu. Ici les passages narratifs sont longs, très longs… avec une volonté d'utiliser un style recherché au point que ça devienne lourd et indigeste.
