Effectivement très addictif, le début du roman est passé à toute vitesse: ce psychopathe allait vite se montrer au grand jour et j' avais hâte de voir la ‘mutation' de ce personnage… Puis j'ai enfilé la chasse à l'homme d'une traite (tout à fait attendu, pas de suspens) quand même avec les yeux mi clos devant le carnage annoncé et subit minute après minute. Je voulais savoir où tout ça allait finir. Je n'ai jamais quitté l'ambiance de ce livre, j'ai lu des heures. Happée. La lecture addictive m'a fait tout oublier, j'ai cru que j'étais en train d'aimer ce livre mais… finalement…j'avoue…au final…je crois que je suis déçue.
Petit débrief : Non je n'ai pas été gênée de ne mettre attachée à aucun élève, retenu aucun de leurs noms. Je ne sais même pas si j'ai lu un seul prénom et nom de famille entièrement tellement la quantité de personnages a eu un effet « masse » bien réussie selon moi. C'est un lycée, il y a foule, le psychopathe lui même ne distingue pas vraiment les uns des autres, un fait obstacle bim il tue. Il n'y a pas d'émotions, j'ai donc pas cherché à en trouver à travers ses yeux.
J'ai pas été non plus surprise de trouver des personnages plutôt stéréotypés, des genres de figurines finalement, des personnages qui sont sur le chemin de cet être maléfique, qui veut le pouvoir, manier son art de manipulateur, et qui passe toujours entre les mailles du filet. J'ai pas trouvé non plus de scènes dans la surenchère, j'ai trouvé les faits clefs de la manipulation dans son contexte gore et violent. Tout est à propos.
En fait, je crois que ce qui me fait nuancer beaucoup mon goût pour ce roman c'est que je suis bien rentrée dans la tête d'un psychopathe, roman étiqueté clairement comme tel, mais que ça ne m'a pas suffit. Je m'attendais à lire où tout bascule, quand l'être chavire, de quoi est faite cette personnalité (et pas que: le mal que fait cette personnalité). J'aurais voulu de la psychanalyse!
Et puis cette fin, cette fin qui m'a vraiment laissée bête! J'aime penser que les deux derniers chapitres sauvent la fin du scénario. Et m'en vais là vous mettre en voix off mes questions Est ce là deux autres anecdotes bien distinctes qui veulent prouver que personne ne sort indemne? que le psychopathe peut très bien être une femme et faire partie d' une des élèves dans un autre lycée? Que qui subit un traumatisme verra le mal partout même auprès d'un SDF alcoolisé inoffensif? Et pourquoi nous faire part de cette ressemblance avec ce réalisateur américain? Quel clin d'oeil?
Pour conclure, un roman très addictif mais qui relève plus d'une divertissante glaçante série Netflix.
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