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Critique de kuroineko


Un manga en un seul volume, c'est bien! Ça change des séries qui n'en finissent jamais ou sont interrompues pour X raison. Un bémol cependant: le mangaka n'a pas le temps de développer dans les détails. On ne peut pas tout avoir.

Ça faisait un bon bout de temps que je n'avais plus lu de manga et la perspective d'un one shot m'a plu. Tsumitsuki semblait aborder un univers mêlant yôkai du folklore japonais et vie au lycée. Un monde fascinant. Ici, ces tsumitsuki s'emparent du corps et de l'âme des personnes en proie à la culpabilité. Chaque chapitre présente une lycéenne différente. Les jeunes filles en fleurs seraient donc les seules à se sentir coupables au pays du Soleil Levant? Kuroe, lui, est un chasseur de démons. Il fait équipe avec un renard ressemblant fort au dieu shinto Inari dont Kuroe porte le masque traditionnel. Note d'humour dans cet opus plutot sombre, le jeune garçon a une prédilection pour surgir de nulle part et faire sursauter les lycéennes en leur disant bonjour.

Sur la composition de l'intrigue, les chapitres se révèlent assez répétitifs, suivant à chaque fois la même succession. Les cases sont parfois difficilement lisibles, le mangaka abusant du noir. Pour le reste, les dessins sont représentatifs du style, sans "patte" particulière.

Outre le thème de la possession par des yôkai, Tsumitsuki aborde plusieurs faits de société tels que le harcèlement scolaire ou les maltraitances parentales. La tonalité est donc sombre et laisse peu de place à  l'espoir.

En conclusion, un manga qui se lit rapidement, doté d'éléments somme toute intéressants mais qui ne restera pas dans les mémoires.
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