Citations sur Les Ravenel, tome 2 : Une orchidée pour un parvenu (8)
On ne devient pas père simplement parce qu'on a dégainé le bon jour du mois.
- Tu n'as jamais essayé les baisers, objecta sa jumelle. Peut-être que tu aimerais cela, comme Helen.
- Je te rappelle que Helen aime aussi les choux de Bruxelles.
- La fausse modestie est souvent la marque d'une fierté secrète, monsieur Winterborne.
Quand on grandit avec un manque, il demeure toujours en vous par la suite, même s'il est finalement comblé.
vous me demandez si je regrette nos fiançailles.
Non. Je regrette chaque minute où vous êtes hors de ma vue. Je regrette chaque pas qui ne me rapproche pas de vous.
Chaque nuit, avant de m’endormir, je regrette que vous ne soyez pas dans mes bras. Je ne trouve ni plaisir ni paix dans mon lit vide, où je ne dors avec vous que dans mes rêves, et où je m’éveille en maudissant l’aube.
Si j’en avais le droit, je vous interdirais d’aller où que ce soit sans moi. Pas par égoïsme, mais parce que,être séparé de vous, c’est comme essayer de vivre sans respirer.
Pensez-y. Vous me volez chacun de mes souffles, cariad. Et je compte à présent les minutes qui me séparent du jour où je pourrai vous les reprendre, baiser après baiser.
(En parlant d'un jeu de société)
— Il faut acheter ce modèle moins barbare sans tarder, déclara Weston. Ou bien apprendre aux jumelles à jouer au poker.
— Weston… commença Devon d’une voix grondante.
— Pardon, mais le poker me semble plus inoffensif que ce jeu où l’on se fait fouetter plus souvent que dans les pages du marquis de Sade.
— Weston ! s’exclamèrent Devon et Kathleen à l’unisson.
— M. Winterborne doit avoir perdu la tête ! Il nous a envoyé de quoi nourrir un régiment.
— Manifestement il fait la cour à toute la famille, commenta Weston. Je ne peux m’exprimer à la place des autres mais, personnellement, je me sens prêt à lui accorder ma main.
La mine chagrine, Kathleen remarqua :
— Et moi, je me sens capable de manger ce jambon jusqu’à l’os.
Comme elle l’avait récemment dit à Kathleen, il fallait parfois aimer quelque chose avant que ce quelque chose devienne aimable.