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Critique de LydieetsesLivres


Ce roman est découpé en deux nouvelles :

La première nouvelle est un peu triste mais réaliste sur la solitude et l'enfermement mais avec des mots d'une infinie tendresse et le regard amusé et amusant d'Hubert Klimko.

Hubert est en immigré polonais (Hubert / polonais ( ?) Est ce une oeuvre autobiographique ? ) qui rejoint l'Islande avec femme et enfant. Il trouve du travail dans une maison de retraite (Hubert Klimko a lui même été infirmier dans une maison de retraite ( ?)). On recherchait des gens énergiques, honnêtes, ponctuels, sincères, travailleurs, patients, dévoués et affectueux et il a été engagé. On se rend rapidement compte que la plupart du personnel ne possèdent pas toutes ces qualités.

Il faut voir la maison de retraite comme un microcosme de la société islandaise.
Les chapitres de la première nouvelle de ce roman découpent cette société en deux parties. La maison qui accepte Monsieur et Madame Tout le monde et la maison de Róza où les pensionnaires sont triés sur l'épaisseur de leur portefeuille. Hubert, notre héros, fréquente successivement ces deux endroits et nous dépeint leurs vices et leurs travers en nous présentant tour à tour ces « petits vieux » et le personnel.
Tout au long de la lecture, on s'étonne de ne pas rencontrer Róza, elle nous est finalement présentée et c'est elle malgré sa cécité qui va éclairer l'infirmier.

Le ton de la seconde nouvelle, sans être plus gaie, est plus simple, plus rudimentaire. le héro, Tómas, est un jeune homme orphelin de père et de mère qui se construit une vie sous le regard de Dieu. J'ai beaucoup aimé cette seconde nouvelle et son héro. Un héro simple et efficace, il ne se pose pas de questions et tout (presque tout) lui réussi.

Il y a évidemment un lien entre ces deux nouvelles que vous découvrirez en ouvrant la maison de Róza.

David Foenkinos dit « Il faut lire Hubert Klimko avant de partie en Islande, tout comme on lirait Kerouac avant le Grand Ouest ». Alors lisez-le et faites vos valises.
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