La maison au milieu de la mer céruléenne

Et cette lecture se termine avec une évaluation OR

On est assez loin du coup de coeur. Ce fut une lecture cependant très agréable. Une histoire pleine de bons sentiments faisant passer le message sur l'acceptation de l'autre et de ses différences. À coup de pelle.

Et c'est bien le défaut que je pourrais trouver à cette histoire. Elle n'a pas vraiment d'enjeu, elle suit les schémas classiques des comédies romantiques de Noël mais version queer. La citadine hyper pressée coincée dans son carcan et dans les règles qui rencontre le directeur d'orphelinat qui n'est pas un mec comme les autres, ses protégés non plus, ils sont uniques et très attachants etc etc.

Et le message se perd au milieu. C'est une comédie classique. Cela fait son charme aussi, l'écriture est fluide, les personnages attachants, il y a les pointes d'humour au bon moment, la larme à l'oeil aussi. TJ Klune fait mouche.

Bref je vous recommande ce roman si vous voulez une lecture toute douce sans prise de tête. Et ça convient parfaitement à un(e) ado aussi.

" - [...]. C'est affreux, mais j'ai l'habitude. En tout cas c'est drôle non ?
Rien de cette situation ne semblait amusant aux yeux de Linus." Qu'est-ce qui est drôle ?
- le fait qu'il y ait toujours de l'espoir même quand on a l'impression de contraire. "

J'avais gagné ce livre à un concours de @samanthadouge... l'année dernière. 😅 Un livre qu'elle avait d'ailleurs adoré !

C'est rare quand je lis un résumé, je n'aime pas être influencée par mon imagination. Les trois petites phrases sur la couverture ont quand même eu un petit rôle "négatif" dans ma lecture. A cause d'elles je suis un peu partie dans tous les sens... heureusement mon petit moment de réflexion après la lecture m'a permis de créer des liens entre elles et l'histoire.

C'était une super chouette lecture très humaine et remplies de moments tellement émouvants. On suit un monsieur qui travaille à la jeunesse magique, son boulot c'est de déterminer si les orphelinats doivent fermer ou non. Ils se retrouvent à devoir enquêter sur un établissement pas comme les autres où se trouvent des jeunes classés "top secrets".

C'est une histoire très riche sur les différences, l'acceptation de l'autre et la peur que peut susciter tout ça. Ne pas juger un livre sur sa couverture est vraiment le proverbe qui colle parfaitement à ce livre ! Les enfants ont des réactions assez drôles, étranges et parfois très pertinentes. Les personnages sont tous tellement attachants. Pourtant aucun n'a un physique avenant, ils sont même parfois assez effrayants et tout le travail que fait le personnage principal pour apprendre à les connaître est vraiment bien écrit. Ils évoluent tous et leur cheminement est génial !

Je l'ai tellement aimé que je l'ai fait lire à ma maman et même à ma grand-mère. Non ce n'est pas une blague, elle qui n'avait jamais lu de fantasy à beaucoup apprécié !

La maison au milieu de la mer céruléenne de TJ Klune m'a fait sortir de ma zone de confort tout en restant dans le domaine de l'imaginaire. C'est un roman feel-good, plein de douceur et d'amour, qui prône la tolérance, la diversité et l'inclusivité grâce à ses personnages attachants et hauts en couleur. L'univers magique créé est intéressant même s'il manque de développement. Mais on comprend vite le souhait de l'auteur de se concentrer et de mettre en avant ses personnages.

J'ai beaucoup aimé les résidents de la maison, ils ont chacun leur propre personnalité et apportent à leur façon une touche d'humour et de tendresse. Talia et Lucy en particulier sont hilarants ! Les enfants sont complémentaires, se soutiennent et forment une jolie famille unie envers et contre tous. La relation de confiance, de respect et d'amour mutuel qui lie les enfants à Arthur Parnassus est très touchante. Linus m'a laissée plus indifférente même si c'est un personnage intéressant dans son rapport rationnel au monde et dans son évolution.

Des thématiques plus sombres sont tout de même abordées derrière cet écrin de mignonnerie parfois un peu gnangnan, donnant plus de profondeur à l'histoire : l'intolérance et les préjugés, la peur d'être abandonné, la violence physique et psychologique envers les enfants, la vie en orphelinat. L'auteur nous montre que tout n'est pas toujours tout rose dans la vie, le monde peut faire preuve de cruauté, mais que ce n'est pas pour autant qu'il faut se laisser abattre. La clé c'est de trouver du soutien dans ceux qui nous entourent et de s'ouvrir au monde plutôt que de se refermer sur soi en taisant ses souffrances et ses peurs. le message livré ici est lumineux, porteur d'espoir et prône l'acceptation de la différence et l'importance de croire en soi au quotidien.

Ce fut une lecture très agréable même si certains passages m'ont paru un peu longuets. On est en effet plus dans le contemplatif, ce qui induit des passages où il ne se passe pas grand chose, et le seul narrateur dont on a le point de vue est Linus. L'intrigue reste assez prévisible, sans grande surprise et je n'ai pas totalement adhéré au style d'écriture haché, constitué essentiellement de phrases très courtes.

Je recommande tout de même ce beau roman qui délivre un message important aux jeunes et moins jeunes. Une lecture parfaite pour se glisser sous la couette avec une boisson chaude !
Lien : https://adoptlibrarian.blogs..

De TJ Klune, j'avais repéré les contes de Verania grâce à @alexbouquineenprada. Finalement, j'aurais découvert l'auteur avec un roman qu'on a beaucoup vu dans les sphères littéraires : "La maison au milieu de la mer céruléenne". Les critiques sont dithyrambiques. 

Il faut dire que l'auteur a su créer un univers de fantasy très crédible et il a su immerger ses lecteurs dans son monde, en rentrant rapidement dans le vif du sujet. Je serais bien restée plus longtemps sur cet île où l'entraide et l'amitié règnent, avec ces enfants hyper attachants. 

TJ Klune aborde à peine la romance gay et c'est tant mieux. Elle ne collait pas particulièrement à l'histoire et on ne perd jamais de vue la trame principale. L'humour bien présent est intelligemment utilisé et pertinent. 

J'ai aimé cet hommage à la différence et à la famille qu'on peut se créer loin des liens du sang. 

Lien : https://lireparelora.wordpre..

Linus Baker travaille pour le Ministère de la Jeunesse Magique. Il est chargé de veiller au bien-être des enfants placés en orphelinats à cause de leurs étranges dons magiques. Un jour, les Cadres Extrêmement Supérieurs lui demandent d'aller séjourner sur l'île de Marsyas, afin de dresser un rapport très précis des conditions dans lesquelles vivent six orphelins, considérés comme dangereux.
🏠
Je ne vais pas y aller par quatre chemins ; je suis déçue 😞
Ce roman a tellement été encensé que j'étais certaine de l'aimer. Je m'attendais à du sarcasme, à un univers creepy à la Tim Burton, mais j'ai plutôt découvert de la choupinerie à la glace vanille. Et vous vous en douterez ; je n'aime pas la glace à la vanille… (Mon truc c'est plutôt la pistache 😋)
🏠
Il ne se passe pas grand chose et les quelques actions sont prévisibles… Bref je me suis ennuyée et j'avoue avoir lu les derniers chapitres en diagonale, en passant beaucoup de descriptions.
🏠
Mais si je suis tout à fait honnête, je dois avouer que j'aurais dû m'en douter… Je pense que ce n'est pas le genre de lecture faite pour moi qui aime les univers sombres et/ou déjantés.
🏠
La plume reste très agréable et poétique (Bravo aussi à la traduction ! C'est important de dire quand c'est bien, et pas seulement quand ça ne va pas 😉) et les intentions de l'auteur sont nobles puisqu'il dénonce la discrimination sous toutes ses formes. C'est LE gros point fort de ce livre, celui qui m'a motivée à le lire jusqu'à la fin. Et c'est très réussi.
🏠
En conclusion, ce roman n'est pas mauvais, loin de là ! Il est même plutôt excellent dans son genre. Il n'est juste pas tombé sur la bonne lectrice. Sorry 🙈

L'histoire est prenante, pleine de sens et le message d'acceptation de l'autre et de la différence résonne à travers chaque page. Les personnages sont attachants, en particulier les enfants qu'on apprend à découvrir, et l'histoire défait peu à peu les préjugés qu'a le protagoniste au début, ce qui permet de faire passer un message fort. « Le monde aime voir le monde en noir et blanc, morales ou amorales ».
Toutefois, je dois avouer que la traduction française a quelque peu perturbé mon plaisir de lecture. Les fautes d'orthographe et de traduction sont si nombreuses que ça en devient gênant !   « Une invitation qui concernaient » «  tous les explorateurs ressentent la même chose lorsqu'il s'éloigne du monde qu'il connaisse ». Bref… pour les anglophones, je recommande la lecture du texte original !

Linus travaille pour le MJM, le Ministère de la Jeunesse Magique. Il prend son travail très à coeur et comprend l'importance de sa mission, qui est d'évaluer les conditions dans lesquelles vivent les enfants douées de capacités magiques dans les orphelinats qui les accueillent. Un regard extérieur, via lequel il se permet de constater, à chaque fois, les faits, et uniquement les faits, sans aucune autre appréciation personnelle, qui lui vaut de se voir attribuer une mission dans un orphelinat de catégorie quatre. Un orphelinat secret, dont il n'avait jamais entendu parler, qui accueille des enfants qui pourraient se révéler dangereux pour les humains. Linus a donc un mois pour enquêter sur les conditions d'accueil de ses enfants dans cette grande maison perdue sur une île, mais aussi pour en découvrir plus sur son mystérieux directeur, Arthur…

Pour ne rien vous cacher, j'ai cru que j'allais, une fois encore, abandonner ce livre à plusieurs reprises. Pourtant, avant même de le commencer, j'avais vu beaucoup d'avis coups de coeur qui m'avaient assez rassurée. Mais j'ai eu du mal, beaucoup de mal pour rentrer dans l'histoire.

Linus, le narrateur, est un homme solitaire qui ne semble vivre que pour son travail. Et encore. Très terre-à-terre, il sait que sa vie, sa routine, est banale, mais semble s'en contenter. Les journées se ressemblent et se déroulent toutes de la même façon, sans aucun changement. Et, même si ses réflexions intérieures diffèrent de ses paroles et actions, il parait tellement lisse, tellement polissé, que je me suis ennuyée avec lui. Heureusement, son arrivée sur l'île va changer son regard sur lui-même, et son personnage va devenir bien plus intéressant par la suite.

Et puis, j'ai été également assez frustrée, car j'aurais aimé en savoir plus sur le monde de ce livre. On est en autarcie sur cette île, aux côtés de Linus, d'Arthur, de Mademoiselle Blanchapelle, et des enfants. Ce n'est que lorsqu'ils sortent quelque peu de cette île, lorsqu'on découvre le village, que j'ai commencé à apprécier un peu plus ce récit.

L'île et les enfants sont indéniablement le gros atout de cette histoire. Mais, dans un premier temps, tandis que Linus s'efforce de rester extérieur à tout ce joyeux petit monde, c'était très compliqué pour moi de m'y attacher. Il faut attendre l'évolution personnelle de Linus pour voir, enfin, de véritables interactions entre tous les personnages. Et c'est à ce moment-là, soit vers la moitié du roman, que le déclic s'est produit.

En définitive, si j'ai plutôt bien aimé cette lecture, la première moitié fut très laborieuse, à un tel point que j'ai cru que j'allais finir par abandonner ce roman. Mais l'histoire de cette île perdue au milieu d'une mer céruléenne était assez intrigante pour me forcer à continuer ma lecture, ce que je ne regrette, finalement, pas, et j'ai beaucoup aimé découvrir tous les secrets se cachant derrière cet étrange orphelinat et ses occupants…
Lien : https://aliceneverland.com/2..