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Critique de emanuellacroy


Dans l'Allemagne du début des années 60, une jeune chirurgienne à l'avenir prometteur sacrifie sa carrière pour les beaux yeux d'un collègue plus âgé, dont les expériences scientifiques ne sont pas sans rappeler un certain docteur Mengele. Erika Werner s'accuse d'une erreur médicale qu'elle n'a pas commise et finit au pénitencier.

Ça commence comme un très mauvais Guy des Cars (pléonasme). L'héroïne est fade, transparente, presqu'idiote. Pour, tranquillement, glisser vers une critique acerbe de l'arrivisme en médecine, et le procès (au sens propre et figuré) de la science sans conscience.

Konsalik a écrit dans un pays soumis à la dénazification, et Érika Werner, sous son image de jeunesse pure, idéale, et surtout sans passé (on ne connait rien d'elle) est un peu à l'image de la République Fédérale Allemande, responsable de ce qu'elle n'a pas commis. le purgatoire est sa seule issue.

Dans ce roman, seuls les personnages masculins font montre d'un peu d'épaisseur psychologique.

Décevant, mais pas le pire roman de gare.
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