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Critique de NicolaK


Darkness comes est l'un des premiers livres de Dean Koontz. À cette époque, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il se cherchait, mais il a écrit dans de nombreux styles, les mêlant volontiers. On a vite vu que l'horreur lui plaisait davantage que l'anticipation, pour notre plus grand bonheur, et ce roman est une véritable réussite.
L'une de ses forces réside dans le fait que la plupart de ses récits sont réalistes, et qu'est-il de plus terrifiant que se dire qu'en fait, tout ce qu'il raconte pourrait arriver.. hormis dans celui-ci, puisque le surnaturel y a une grande place.
Quand on lit ce roman, on pourrait presque le prendre pour un Stephen King, sauf que l'univers de Dean Koontz est beaucoup plus sombre. le King délaie, suggère, fait souvent appel à notre imagination, tandis que Koontz nous met carrément le nez dedans. Il nous plonge la plume au plus profond et touille jusqu'à nous réduire en bouillie.
Dans ce livre, les victimes des meurtres horribles qui se produisent à New York sont tous membres d'une puissante famille de mafieux et la police pense à une rivalité entre gangs. Mais certains faits démentent cette théorie. de plus, les corps semblent avoir été dévorés par un animal d'une espèce inconnue. Histoire de corser les choses, les massacres se produisent dans des pièces ou maisons closes, et aucun signe d'effraction n'est remarqué.
Baba Lavelle, nouvellement arrivé en ville, décide de prendre l'affaire en main et son attention est attirée vers un personnage qui pratique le vaudou et semble aidé par de puissants démons qui font faire le sale boulot à d'autres démons de classe inférieure. En gros, y a du monde là-dedans. Aucun moyen traditionnel n'est susceptible de les atteindre, et le héros de l'histoire doit trouver une façon de fermer cette porte ouverte sur l'enfer.
Encore un très bon Koontz que je ne peux que conseiller aux amateurs du genre.
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