AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,52

sur 80 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je continue tranquillement à explorer la bibliographie de Dean Koontz avec cette cinquième lecture, toujours dans le genre thriller/horreur en attendant de découvrir le reste de sa production.
C'est la première fois que j'aborde la thématique du Vaudou en littérature, j'ai donc été assez intéressé par cette intrigue et les explications sur cette pratique, saviez vous que le Vaudou avait deux "branches", l'une dédiée au mal mais aussi celle dédiée au bien ? Les bockos (méchants) et les hougans (gentils).
C'est donc avec un sentiment de nouveauté que j'ai abordé cette lecture, j'ai apprécié une fois de plus le talent de l'auteur à installer le contexte et à développer des personnages intéressants, ici Jack et Rebecca, policiers et collègues qui enquêtent sur une série de meurtres aussi inexplicables qu'horribles.
On se régale également avec Davey et Penny, les enfants de Jack qui seront les premiers à "apercevoir" des choses assez troublantes, des gamins à la tête bien faite et aux raisonnements matures.
Après "Spectres" qui avait placé la barre très haut, je dois dire que ce titre m'a un peu déçu, car si l'auteur déploie scénario et intrigue avec brio, le tout est malgré tout laborieux et souffre de longueurs et répétitions, notamment sur le thème de la superstition où l'on passe les deux tiers du roman sur le fait qu'il se passe des choses pas claires mais que, "non, ce n'est pas possible". Les événements ne s'accélèrent que bien tardivement à mon goût en plus d'être un peu survolés si ce n'est bâclés avec une fin expédiée à la "va vite".
L'autre aspect qui m'a un peu déçu c'est cette quasi absence de suspense, on ne croit pas un instant qu'il puisse arriver quoi que ce soit de grave aux gamins, et du coup toutes les situations tendues tombent à plat sans avoir l'effet escompté sur le lecteur. Si j'osais vu le genre, je parlerais presque de feel good horrifique.
Voilà, un ressenti plutôt mitigé donc, ce n'est pas mal sur le fond et l'originalité, en tout cas pour ce qui me concerne, mais pas assez efficace sur la forme si l'on considère le genre.
Commenter  J’apprécie          7213
Darkness comes est l'un des premiers livres de Dean Koontz. À cette époque, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il se cherchait, mais il a écrit dans de nombreux styles, les mêlant volontiers. On a vite vu que l'horreur lui plaisait davantage que l'anticipation, pour notre plus grand bonheur, et ce roman est une véritable réussite.
L'une de ses forces réside dans le fait que la plupart de ses récits sont réalistes, et qu'est-il de plus terrifiant que se dire qu'en fait, tout ce qu'il raconte pourrait arriver.. hormis dans celui-ci, puisque le surnaturel y a une grande place.
Quand on lit ce roman, on pourrait presque le prendre pour un Stephen King, sauf que l'univers de Dean Koontz est beaucoup plus sombre. le King délaie, suggère, fait souvent appel à notre imagination, tandis que Koontz nous met carrément le nez dedans. Il nous plonge la plume au plus profond et touille jusqu'à nous réduire en bouillie.
Dans ce livre, les victimes des meurtres horribles qui se produisent à New York sont tous membres d'une puissante famille de mafieux et la police pense à une rivalité entre gangs. Mais certains faits démentent cette théorie. de plus, les corps semblent avoir été dévorés par un animal d'une espèce inconnue. Histoire de corser les choses, les massacres se produisent dans des pièces ou maisons closes, et aucun signe d'effraction n'est remarqué.
Baba Lavelle, nouvellement arrivé en ville, décide de prendre l'affaire en main et son attention est attirée vers un personnage qui pratique le vaudou et semble aidé par de puissants démons qui font faire le sale boulot à d'autres démons de classe inférieure. En gros, y a du monde là-dedans. Aucun moyen traditionnel n'est susceptible de les atteindre, et le héros de l'histoire doit trouver une façon de fermer cette porte ouverte sur l'enfer.
Encore un très bon Koontz que je ne peux que conseiller aux amateurs du genre.
Commenter  J’apprécie          192
Dean Koontz est un auteur prolifique et talentueux. Nombreux sont les thèmes évoqués avec plus ou moins de réussite. Là où Graham Masterton excelle dans les sciences occultes, la narration de Dean Koontz pèche énormément, me demandant où il voulait en venir, malgré tout le respect que j'ai envers cet excellent écrivain. J'ai vraiment eu du mal à m'immerger dans ce récit. La fin est haletante, mais ne sauve pas la lassitude du livre. Ceci n'engage que moi, peut-être que d'autres personnes pensent différemment.
Commenter  J’apprécie          110
Quand le polar se mêle à l'horreur, nous avons le Rideau de ténèbres.
L'inspecteur Jack Dawson enquête sur d'horribles meurtres en série. Les victimes, complètement massacrées, appartiennent toutes à un gang de trafiquants de drogue.
La police y voit un règlement de comptes, mais Jack n'est pas de cet avis et privilégie la piste d'un sorcier vaudou. Son équipière et ses collègues n'adhèrent pas à l'hypothèse et il lui faudra du temps pour convaincre Rebecca.
Le récit est relativement lent, les histoires familiales se mêlent au récit, un peu comme un cheveu sur la soupe pour certaines. Ce n'est pas un incontournable, la fin, prévisible est un peu tirée par les cheveux (pas celui de la soupe), et le happy end est un peu bof, mais bon, on ne passe pas non plus un moment désagréable.
Commenter  J’apprécie          70
Polar et horreur font ici bon menage,le tout etant marine d'une touche de vaudoubpat cet auteur doue qyi sait comme personne ecrire des romans d'horreir secs,nerveux qui prennent aux tripes.Ici on suit un policier qui traque un tueur insaisissable qui semble prendre plusieurs formes.Cet auteur repute est ici a la hauteur de sa reputation.
Commenter  J’apprécie          10
Livre gentillet. On dirait un téléfilm quelconque sur une enquête de police où se mêle le surnaturel vaudou. Une grand partie du livre est quand même dédiée à la romance et le pathos d'un père veuf et ses deux enfants. Rien d'exceptionnel, aucune surprise, aucune peur ou sensation d'angoisse, peu d'idées et peu de relief. La fin bifurque un peu sur Lovecraft mais la morale du livre est que l'amour triomphe toujours ! A lire une fois
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (319) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Ne crains rien" de Dean Koontz.

Qui est Orson ?

Le chat de Chris
La meilleure amie de Chris
Le chien de Chris

10 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : Ne crains rien de Dean KoontzCréer un quiz sur ce livre

{* *}