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Critique de jamiK


jamiK
07 septembre 2020
Le thème de l'entité astrale pensante, d'une conscience collective et supérieure est un thème tellement casse-gueule dans l'univers de la science fiction, où tant d'auteurs, et non des moindres, s'y sont cassé les dents, qu'on ne peut qu'applaudir cette réussite. C'était un des premiers livres édités dans la collection “Une heure lumière” du Bélial, une édition réservée à la novella (longue nouvelle ou court roman ?). C'est ma huitième lecture dans cette collection, et encore jamais déçu. les choix éditoriaux sont intelligents, et donnent à cette collection un aspect haut de gamme, avec des prix très modestes. Pourquoi s'en priver.
Il y a tout d'abord les personnages, ils sont tous vieux, sauf Carrie, le docteur Erdmann est un docteur en Physique, un scientifique à la retraite mais qui donne encore quelques cours à l'université, se déplaçant avec son déambulateur, Carrie est une aide soignante, divorcé d'un mari qui la battait, il y a Anne, l'ancienne ballerine, Evelyn, la commère, Erin, la mystique bouddhiste, Gena, la pieuse, Bob, le jaloux… J'ai aimé cette panoplie de personnages pittoresques, pas des héros très reluisants, on prend le temps de connaître leurs défauts, leurs qualités, ils vivent dans cette résidence pour personnes âgées, et subissent d'étranges phénomènes, sorte de syncopes avec hallucinations, en rapport avec un vaisseau spatial perdu dans l'univers.
On est entre hard SF, polar et l'étude de moeurs, le récit est très dense, riche en émotions, inventif, la science et le fantastique se côtoient et se mêlent parfaitement. Je n'ai vraiment pas eu l'impression de lire un roman court tant il y a de découverte dans cette lecture. la magie opère, on s'attache aux personnages et le crescendo du récit apporte un intensité dramatique. J'ai vraiment accroché, et cela me donne envie de découvrir d'autres oeuvres de Nancy Kress.
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