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Critique de patlam
En mélangeant Fantasy version Steampunk et chimerie fantastique, Jay Kristoff crée un univers largement inspiré de la culture nippone ou mystères, conspirations et révoltes s'entrecroisent.En filigrane de l'histoire se dessine une parabole environnementale sur la pollution, la déshumanisation et la disparition des espèces parfait reflet de notre monde et ses dérives... Dans un style précis et très imagé, l'auteur présente dans un premier temps les îles de Shima, monde au bord de l'effondrement, pollué par la culture du lotus qui rend stériles les sols et où misère et oppression deviennent chroniques.Les personnages, fascinants, haïssables ou ambigus, se mettent en place progressivement et,au fil du récit, les caractères vont s'affirmer, les sentiments s'exacerber,les alliances se dessiner.Les rebondissements se multiplient et l'intrigue change d'orientation comme de dimension. Dans un final époustouflant, où personne ne sera épargné, cette lutte entre le bien et le mal mettra chacun des protagonistes face à des choix cornéliens concernant leur futur et la survie de l'humanité. Fresque fascinante, tragique mais pleine d'espoirs, cette trilogie est une réussite indéniable à découvrir absolument.
