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Critique de Typesow


De mon côté ça ne prend pas du tout. je n'ai pas réussi à surmonter la gêne qui montait en moi au fur et à mesure des pages, et tous les effets de manche de l'auteur pour nous faire adhérer à cette histoire n'ont fait que renforcer mon malaise. J'ai arrêté ma lecture page 115. Trop tôt ? Et pourtant ! Une histoire d'amour a déjà eu le temps de fleurir au beau milieu du néant.

Je n'ai ressenti que de la lourdeur dans le ton sarcastique du narrateur. Ces interventions nous sortent du récit et n'amènent rien. La relation avec le lecteur est forcée. Désagréable.

Ensuite il y a les métaphores à répétition. Elles sont absolument partout. C'est fatiguant, et loin d'être du grand art.

Plus important encore : les personnages. Pour donner l'illusion d'avoir une héroïne haute en couleurs, Jay Kristoff attribue à Mia le fameux "lourd passé" dont souffre tous les héros. Simple facilité scénaristique pour apporter un moteur à l'histoire. le problème c'est que tout ceci est traité de manière tellement superficielle qu'on n'y croit pas une seule seconde. C'est complètement gratuit.

Aussi, le travail d'imagination sur ce que pourrait ressentir une gamine de 16 ans est bâclé et appauvrit d'autant plus l'histoire. Il n'y a aucune finesse dans la psychologie de ses personnages.

Ajoutons à ça quelques gros mots et des scènes parlant de sexe comme le ferait un puceau de 14 ans pour se donner un air cru et rebelle. Personnellement ça créé l'effet inverse.

Je finirai ce doux assassinat en émettant un doute sur l'univers imaginé par l'auteur, qui me semble un peu bancal étymologiquement. Dès le début (voir même sur la couverture) on nous parle de ce concept de non-nuit. Je me trompe peut-être mais c'est bizarre de nommer un phénomène en partant d'une négation, en opposition à un autre phénomène beaucoup plus rare. Par exemple le "non-anniversaire" dans Alice au pays des merveilles, c'est marant parce qu'absurde. Là c'est la même chose. Mais ça se veut très sérieux.

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