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Critique de Plumerousse


Tristesse infinie de n'avoir pas aimé ce livre alors que j'étais persuadée que j'allais adorer. Je préviens, il y a quelques spoilers dans cette critique !

J'ai été séduite par les premiers chapitres, qui dévoilent des épisodes de l'enfance de Mia, le moment tragique où sa vie a basculé, sa rencontre avec le vieux Mercurio et son amitié naissante avec l'ombre-chat Gentilhomme.
Mais le récit m'a perdue à l'école des assassins (même avant, parce que c'est très long avant qu'elle y arrive enfin). Les personnages secondaires sont fades et clichés, que ce soit la palette de professeurs vus et revus ou les autres élèves franchement insipides. Quelques personnages ressortent par contraste, notamment les tisseurs (un frère et une soeur), très glauques mais fascinants. SOUPIR quand Mia, qui n'est pas jolie, passe par la case chirurgie esthétique pour devenir une déesse (l'auteur insiste sur la taille de sa poitrine, au secours) : faut-il vraiment qu'une femme soit une séductrice ? Est-ce qu'on pourrait un jour dépasser ce cliché ?

Soupirs, encore, quand les élèves apprennent qu'ils peuvent se téléporter en se baignant presque nus dans un bassin de sang, après avoir failli mourir empoisonnés par une professeure, s'être fait trancher le bras par un autre... La finesse de ces idées vraiment... On a compris que l'école est sans pitié parce que c'est une formation pour assassins cruels et assoiffés de sang.
J'aurais préféré une approche plus subtile, des personnages plus malins. Puisque la secte des assassins s'appelle l'Église Rouge, avec une déesse du nom de la Vorace (les noms sont super bien trouvés par contre !), on aurait pu imaginer un versant plus pieux ou spirituel, une école qui s'apparenterait davantage à un monastère peut-être, avec une éthique et une discipline religieuses, je ne sais pas. Pas juste un ramassis d'ados perturbés et impulsifs dans un château où on leur apprend la cruauté et la loi du plus fort par une succession d'épreuves traumatisantes et absurdes au possible.
Enfin, Mia elle-même... je trouve que pour une orpheline de la noblesse déchue, qui s'est relevée de la boue pour survivre, qui est censée avoir beaucoup lu, et commis un meurtre, elle est mal caractérisée. Certes, elle jure, elle a un sale caractère. C'est tout.

C'était ma première lecture de "Dark Academia" et je reste sur un sentiment de gâchis ! Je ne suis pas allée au bout de ce long roman, mais à la moitié (400 pages, quand même), ce qui est très rare et frustrant ! J'ai fermé le livre quand Mia se fait torturer, mais en fait "c'était juste pour la tester" : argh, LOURD. L'auteur a pourtant une plume fluide avec des petites pépites métaphorique par-ci par là, et quelques éléments de l'intrigue ou personnages m'ont plu ! Tant pis...
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