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Critique de LoupAlunettes
: "Ou comment de petits événements donnent naissance à de grandes révolutions."
C'est la 4ème de couverture qui nous le dit et l'auteur qui nous le raconte.
Nous raffolons des petites histoires animalières de Torben Kuhlmann introduisant la grande histoire des hommes.
La perspective est toujours excitante, incroyable et vertigineuse.
L'auteur l'a probablement imaginé partant du principe inattendu et insoupçonné où un petit détail de l'histoire entraine de notables changements culturels, technologiques et sociétales bien plus loin que son point de départ.
C'est l'effet papillon, bien qu'il ne sera pas question ici d'insectes.
L'action se passera sous nos pieds, à Taupeville.
Il y a dans l'album une double-page magnifique, tout en plongée, qui nous fait descendre dans les tréfonds de Taupeville. Il y a toujours de la place, pour tous les cousins qui passent et cela construit, dans le sens inverse du notre.
Bienvenue à Taupeville!
On ne saurait se douter à la surface des choses, au grand air des taupinières, qu'une ville entière très équipée fait sa révolution industrielle.
Les personnages vivent leur train train quotidien au rythme des cliquetis mécaniques des rouages et des trams.
Mais en dehors de l'ingéniosité et de l'humour bien présents dans les images de l'album, de quoi parle vraiment Taupeville?
La fin un peu abrupte, nous faisant atterrir sur l'arrière train sur un ton ironique, vient tout de même nous rappeler que le propos de l'auteur n'est pas si joyeux.
Il parle modernisation, développement nécessaire et on le comprend dans une double-lecture qu'il met en évidence une évolution qui ne tient pas compte ici de la nature ( enfin si, la sauvegarde d'un carreau de pelouse, les Taupes y tiennent).
Mais le discours n'est pas aussi tranché et le propos tel que présenté dans l'histoire nous donne des éléments d'arguments et contre-arguments pour nous faire notre propre opinion.
La fin est celle-là mais elle pourrait en être une autre.
La dimension est riche et avec la grande production, l'auteur se penche aussi sur le monde du travail.
Qu'en penseraient les jeunes lecteurs?
Cela serait intéressant de les entendre.
Un album léger et pourtant fin.
À découvrir.
C'est la 4ème de couverture qui nous le dit et l'auteur qui nous le raconte.
Nous raffolons des petites histoires animalières de Torben Kuhlmann introduisant la grande histoire des hommes.
La perspective est toujours excitante, incroyable et vertigineuse.
L'auteur l'a probablement imaginé partant du principe inattendu et insoupçonné où un petit détail de l'histoire entraine de notables changements culturels, technologiques et sociétales bien plus loin que son point de départ.
C'est l'effet papillon, bien qu'il ne sera pas question ici d'insectes.
L'action se passera sous nos pieds, à Taupeville.
Il y a dans l'album une double-page magnifique, tout en plongée, qui nous fait descendre dans les tréfonds de Taupeville. Il y a toujours de la place, pour tous les cousins qui passent et cela construit, dans le sens inverse du notre.
Bienvenue à Taupeville!
On ne saurait se douter à la surface des choses, au grand air des taupinières, qu'une ville entière très équipée fait sa révolution industrielle.
Les personnages vivent leur train train quotidien au rythme des cliquetis mécaniques des rouages et des trams.
Mais en dehors de l'ingéniosité et de l'humour bien présents dans les images de l'album, de quoi parle vraiment Taupeville?
La fin un peu abrupte, nous faisant atterrir sur l'arrière train sur un ton ironique, vient tout de même nous rappeler que le propos de l'auteur n'est pas si joyeux.
Il parle modernisation, développement nécessaire et on le comprend dans une double-lecture qu'il met en évidence une évolution qui ne tient pas compte ici de la nature ( enfin si, la sauvegarde d'un carreau de pelouse, les Taupes y tiennent).
Mais le discours n'est pas aussi tranché et le propos tel que présenté dans l'histoire nous donne des éléments d'arguments et contre-arguments pour nous faire notre propre opinion.
La fin est celle-là mais elle pourrait en être une autre.
La dimension est riche et avec la grande production, l'auteur se penche aussi sur le monde du travail.
Qu'en penseraient les jeunes lecteurs?
Cela serait intéressant de les entendre.
Un album léger et pourtant fin.
À découvrir.
