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Critique de lecassin


Un homme, une femme… Chabadabada, chabadabada… Ah non. Ça c'est Lelouch. Ici, c'est Kundera

Néanmoins, il s'agit bien ici d'un homme et d'une femme. En l'occurrence, Jean-Marc et Chantal, mari et femme pour le meilleur et pour le pire. Et le pire pour Chantal se résume dans une simple déclaration : « Les hommes ne se retournent plus sur moi… ». Aurait-elle autant changé ?
Peut-on aimer l'autre tel qu'il est (devenu) ou tel qu'il était, ou qu'on pense qu'il était, ou tel qu'il se montrait ? Et si à la longue, on finissait par ne pas le (la) reconnaitre, notamment sur une plage où on est sensé se retrouver…
« l'identité »… « l'identité de l'individu est, en psychologie sociale, la reconnaissance de ce qu'il est, par lui-même ou par les autres. » (Wikipédia). Et si l'observateur, du fait unique de son observation, venait modifier « l'identité » de l'observé ; de l'observée, on l'occurrence ? Cette expérience, Jean-Marc va la vivre en vraie grandeur… Jusqu'au cauchemar…

Après avoir tant apprécié, il y a bien longtemps, « L'insoutenable légèreté de l'être », je suis peut-être un peu déçu par ce petit « roman », et rempli de questionnements… Mais comment pourrait-il en être autrement quand un livre de 165 pages ne contient pas moins de 230 points d'interrogation ?

Malgré tout, un Kundera reste un Kundera et n'est jamais « léger », tant par la qualité de la prose (« l'identité » a été rédigé en français) que par le questionnement métaphysique.
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