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Critique de Myriam3


La Tchécoslovaquie, pays de l'auteur exilé, entre les années 1948 (invasion de l'armée russe) et 1981, avec un point d'orgue en 1968 (Printemps de Prague).
On y rencontre des hommes et des femmes tentant de définir leur vie mais ce qu'il en ressort n'est qu'une triste comédie, car Kundera a l'art de rendre ridicule ce qui pourrait être présenté comme de belles romances. Constat déçu d'un idéaliste? Tentative de prendre du recul, par le rire, ou l'oubli, de petits et grands événements douloureux? L'exclusion d'un groupe politisé, la peur de voir son pays disparaître totalement sous le joug de l'URSS, la déception d'une relation amoureuse... Kundera tourne autour de ces thèmes en de multiples variations et sa voix n'est jamais bien loin: elle construit son oeuvre, évoque son passé, l'agonie de son père, son exil en France.
Certaines conceptions de l'amour et du sexe datent clairement de l'après-soixante-huit, et j'ai moyennement accroché, mais pour le reste j'aime la plume de Kundera, même si elle peut faire mal. En réalité, elle fait surtout réfléchir et trempe dans une certaine mélancolie de la solitude face au destin.
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