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Critique de madilhac


Il y a des livres qu'on lit trop tôt et qui nous empêchent d'apprécier des oeuvres moins abouties, et il y a des livres qu'on lit trop tard. L'insoutenable légèreté de l'être appartient à cette dernière catégorie. Il faut être un jeune adolescent, curieux, intrépide et sans grande connaissance de la littérature, prêt à se parer des apparences de la transgression, et à s'abandonner à de la pensée mâchée dans une coque décorée de références philosophiques bien mal comprises, pour apprécier ce roman qui ressemble souvent à une mauvaise dissertation de lycéens.
Kundera ne comprend manifestement ni Parménide, ni Nietzsche, ni les autres références qui perlent son babillage. Se réflexions sur le vertige, les rêves, la sexualité relèvent de conversations de comptoir.
Les personnages n'évoluent pas, l'écriture est faussement ordinaire; elle est plate.
Il est impossible de lire avec bienveillance un tel ouvrage quand on a goûté à la littérature. Il faut donc le lire tôt dans sa vie littéraire, il le faut. Es muss sein! Oder niemals!
Seule une phrase me console de l'avoir lu: "Seul le hasard est parlant."
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