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Critique de nilebeh


Au cours de six nouvelles dont les personnages sont trois ados dans les années 70, Emir Kusturica nous brosse un tableau de la Yougoslavie de l'époque, entre socialisme et éclatement annoncé du pays, Les adolescents doivent probablement beaucoup à l'auteur, notamment Aleksa, jeune garçon qui va « laisser  son enfance » dans un soufflet entre deux wagons,

Il y a à la fois de la fraîcheur et du tragique dans ces textes. Certains laissent un souvenir fort (tel ce serpent énorme qui broie, ou tout comme, le jeune garçon, danger terrible qui va pourtant le sauver de la mort infligée aux villageois par des hommes en armes, Tel aussi cet « étranger dans le mariage », expression venue d'une totale incompréhension de ce que dit un Hollandais en anglais, lors d'une virée qui va finir dans le sang,
Les relations entre les ados, les relations internes à la famille d'Aleksa sont bien évoquées, les expériences toutes nouvelles d'un grand garçon aussi mais,,,pourquoi est-ce que, finalement, on n'accroche pas ? Peut-être parce que la réalité yougoslave, ses traditions, les noms des gens, tout cela nous semble confus, les histoires se déroulent de façon compliquée, sans qu'on puisse vraiment en faire une synthèse concise et s'y attacher, Effet de style, désir de l'auteur de rendre une réalité complexe ? Peut-être, Toujours est-il que ce livre ne va guère me laisser de souvenir,,,
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