AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kllouche


Théodora, Mimi et son frère Jack, riches, snobs et « branchés » vont au lycée de Duchesne à New-York. Quand Aggie, élève du très select lycée Duchesne est découverte morte, vidée de son sang, le cours de la vie dans ce microcosme semble se dérégler.

Ce roman compile toutes les trames à la mode du moment. C'est ce que j'appellerai une (très) (mauvaise) macédoine avec la jeunesse argentée et scandaleuse de Gossip Girl et les vampires gentillets de Twilight et autres.

Dans chaque chapitre on suit alternativement Théodora, Mimi et Bliss ; ou au moins au début. Ces personnages sont inégaux dans leur importance ou leur intérêt si bien qu'on en arrive vite à sauter les passages concernant Mimi. Les filles sont les héroïnes et les garçons les adjuvants. C'est donc un roman qui s'adresse uniquement à un public féminin et qui plus est à la jeunesse. C'est le stéréotype du roman destiné aux jeunes filles encore bercées par l'illusion et la naïveté de la jeunesse. Comme c'est destiné à des lecteurs d'environ quinze, il faut en montrer un peu (parce qu'ils ont déjà reçus des cours d'éducation sexuel et de prévention contre les produits illicites) mais ils sont encore jeunes donc sous-entendre oui mais pas plus. Et surtout que ça reste soft.

On en finit plus de faire de la pub aux marques de luxe. Les vêtements ne sont pas décrits par leurs formes mais par les marques si bien qu'on en arrive à des paragraphes entiers de noms de créateurs. Ca perturbe grandement la lecture. D'ailleurs, je me demande si ça vient de l'auteur ou du traducteur mais le français est somme toute assez mauvais. J'ai noté quelques constructions de phrases vraiment bancales et le choix des mots est plus que douteux. La narration est donc selon moi vous l'aurez compris très médiocre. Il est déjà difficile d'accrocher à l'histoire et la suivre mais en plus le style d'écriture est pénible à lire.

Je ne l'ai pas terminé. Je n'ai pas eu la patience de perdre du temps à lire cette chose. Pourtant à dix-neuf ans, on aurait pu penser que je ne suis pas trop « hors du coup » mais il n'y a rien à faire : c'est affligeant de nullité.
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}