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Critique de Laureneb


La belle est Psyché est trop curieuse et indiscrète,
C'est là son moindre défaut.
Que faisait-elle dans son palais, parmi ses nymphes, ses habits, ses bijoux, son amant si beau ?
Elle a trompé sa confiance, et bien pleurez maintenant, chassée et pauvrette…

Je ne vais pas continuer, même La Fontaine n'écrit pas tout en vers, il utilise la prose, les vers sont réservés aux paroles des dieux. Cette convention aurait été intéressante, mais il ne la tient pas tout du long, faisant parfois parler ses dieux en prose, et ses mortels en vers.
Le récit mythologique originel est intéressant, on comprend pourquoi il a pu séduire un moraliste – vanité de l'apparence, jalousie et envie, refus de vieillir, curiosité qui est un trait universel des femmes selon lui… On comprend aussi pourquoi il a intéressé un écrivain du Grand siècle, l'occasion de tenir des discours galants et précieux sur la beauté, la douceur de l'amour, la séduction, la perfection des droits… Dommage à nouveau que cela se transforme soit une accumulation de nymphes, de bergères raisonnant comme des femmes dans des salons, j'ai trouvé beaucoup de longueurs au texte. Dommage aussi que le thème n'ait pas intéressé l'écrivain libertin qui n'apparaît pas vraiment ici : on ne saura rien des prouesses d'amant de l'Amour, et l'hymne à la Volupté qui clôt le texte n'est en rien érotique.
Beaucoup de longueurs pour moi donc, dommage que les moqueries des auditeurs ne soient pas plus présentes, elles introduisaient une rupture de ton.
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