Chronique des Whiteoaks, tome 3 : Mary Wakefield

Une génération plus tard ...
Ce volume commence environ 40 ans après le début de la saga. 35 ans après la fin du tome 2, soit vers la fin du 19e siècle (vers 1891 ?)

J'avais regretté, dans les premiers volumes, que Adeline, figure centrale, héroïne de la série et "fondatrice" de la famille me soit assez peu sympathique.

Je confirme dans ce tome. Mère moyennement agréable, elle est une belle-mère totalement détestable et ignoble !!
Ce qui ne m'empêche pas de continuer à lire la saga avec plaisir.

Je n'ai encore pas parlé je crois des belles descriptions de la nature, surtout autour de Jalna.
Les oiseaux, l'eau, les plantes; Toujours des petits paragraphes assez courts pour n'être pas lassants, mais qui font apprécier ce beau coin du Canada.

Pas mon tome préféré, car vraiment très axé sur la méchanceté d'Adeline envers Mary, moins varié que les autres.

J'ai regretté que le personnage d'Augusta (Gussie) très prometteur dans les deux premiers tomes, fillette à forte personnalité, sympathique et intéressante, ai quasiment disparu.
On la retrouve ici mariée, Lady, mais assez fade,

La fin parait un peu plaquée en plus, soudain tout s'arrange ??

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J'avais dévoré tout Jalna quand j'étais adolescent, et si je suis incapable aujourd'hui de me souvenir de chacun des tomes qui composent cette saga gigantesque, je me souviens tout de même que j'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir cette famille et ce domaine familial que l'on suit pendant presque un siècle.

Nous voici avec les aventures de la seconde géneration des habitant de Jalna et l'apparition d'une jeune gouvernante : Mary. le livre est paru en 1949.

L'intrigue se situe une trentaine d'années après les 2 premiers tomes. L'intrigue est racontée essentiellement du point de vue de Mary, la jeune gouvernante venue d'Angleterre pour s'occuper des petits-enfants du couple qu'on suivait dans les tomes précédents. ça se lit très facilement, même si l'intrigue tient plus de la romance cette fois, ce qui n'est pas forcément un genre que j'apprécie beaucoup.

Le gros point fort de la série, c'est que les tomes se lisent très vite. C'est fluide, les paysages sont beaux et le contexte canadien est bien décrit.

Son point faible, ce sont ses personnages. Souvent puérils et/ou agaçants, en particulier dans ce tome, ils m'ont fait beaucoup soupirer et lever les yeux au ciel, surtout que l'intrigue tourne autour des atermoiements amoureux de personnages qui se seraient épargné bien des larmes et des disputes s'ils avaient juste discuté, au lieu de s'imaginer que l'autre pouvait lire dans ses pensées. La palme revient à Adeline, la matriarche qui était l'héroïne des tomes précédents, qui m'a encore une fois exaspérée par son comportement égoïste et pénible. Seuls les enfants étaient vraiment agréables à suivre dans cet opus, notamment le petit Renny, que j'ai trouvé très mignon.

J'avais énormément aimé cette série à l'adolescence, j'avais dévoré les 16 tomes le temps d'un été. J'imagine que j'avais l'esprit moins critique à cette époque (ou alors je m'ennuyais tellement pendant les vacances que ça m'avait semblé meilleur que ça ne l'est en réalité) ^^ Quoi qu'il en soit, je suis toujours aussi séduite par le contexte que je l'avais été à ma première lecture. D'après mon souvenir, le personnage de Renny était celui que j'avais le plus apprécié, donc j'ai hâte d'en arriver aux tomes dont il est le protagoniste principal. Il est probable que si ces tomes ne me plaisent pas davantage j'abandonnerai cette relecture.

A lire pour découvrir un classique de la saga familiale canadienne, mais n'ayez pas trop d'attentes concernant les personnages.
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