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Critique de Milllie


Quel plaisir de découvrir enfin ce 7e tome de Jalna qui fut en fait le premier... c'est à dire celui qu'écrivit Mazo de la Roche initialement sans savoir qu'elle allait ainsi donner naissance à une saga en 16 volumes qui remporterait un succès extraordinaire.
Je me demandais comment j'allais ressentir cette lecture en sachant cela et si ce tome allait avoir une résonance particulière et se distinguer des autres. Et bien finalement je termine ce roman impressionnée par la maîtrise de l'auteur. Les premières pages de Jalna (le tome 7 en question) contiennent déjà en germe une bonne part des futurs récits de la saga. Pour le lecteur qui a repris les volumes dans l'ordre, c'est un plaisir jubilatoire que de découvrir les personnages faire des allusions rapides à ce qui a été raconté en détail dans les précédents volets. On a l'impression de lire un résumé visant à nous rappeler les événements précédents et j'ai été obligée de me répéter plusieurs fois que Mazo de la Roche ne savait rien de sa future oeuvre au moment où elle avait écrit ces lignes pour y croire vraiment !
A part ce plaisir rétrospectif, ce tome est aussi un des plus riches de ceux que j'ai déjà lus. On y trouve 2 belles histoires d'amour croisées, tout d'abord celle de Pears, le frère taiseux et travailleur, passionné par la nature et les travaux agricoles, qui finira par épouser en cachette Pheasant, la fille adultère par qui la honte est arrivée sur la famille Vaugha,n et ensuite celle d'Eden qui semble s'assagir enfin en tombant follement amoureux d'une New Yorkaise travaillant chez son éditeur. Mais les lois de l'amour sont bien mystérieuses et il semblerait que ces dames n'aient pas toujours choisi le bon mari parmi les frères Whiteoak.
En parallèle on assiste enfin à l'événement qu'on attendait dans le tome précédent, le centenaire d'Adeline... et bien sûr la fête est à la hauteur de celle qu'elle honore. La vieille dame est fidèle à elle-même, la langue bien pendue, les idées plus tout à fait claires mais toujours prête à rabattre son caquet à qui viendra tenter de lui faire entendre raison et elle constitue à elle seule le coeur et l'âme de la saga au même titre que cette maison construite pour elle. Nul doute que sa disparition laissera un grand vide... mais pour le savoir je suppose qu'il faudra lire les prochains tomes.
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