J'aime beaucoup les mots. Il y en a qui font mal mais il y en a qui soignent, parfois ce sont les mêmes, ça dépend comment on s'en sert. C'est un peu comme quand le poison sert à faire des médicaments.
« Que veux-tu, il vit sa vie », dit Blanche, comme pour s’excuser. Le fils rit. « Et j’espère qu’elle vivra la sienne. »
Cette phrase me poignarde. Je suis envahie par une immense tristesse. Comme si j’étais condamnée au fond d’un puits.
Abigaïl et Abel sont jumeaux. Ils sont ronds et portent les mêmes lunettes grasses et embuées. Quand ils se promènent en ville, on croirait des boules de billard lancées sur une piste pour tout renverser sur leur passage.
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier.
Sur le haut du carton, il y a un grand livre fascinant avec une image sexuelle, Les Positions du Kama Sutra. Heureusement, c'est un dessin. Blanche a vu que j'avais vu. Elle me regarde, un peu gênée.
« Que veux-tu, il vit sa vie », dit Blanche, comme pour s’excuser. Le fils rit. « Et j’espère qu’elle vivra la sienne. »
Cette phrase me poignarde. Je suis envahie par une immense tristesse. Comme si j’étais condamnée au fond d’un puits.
J’aime beaucoup les mots. Il y en a qui font mal mais il y en a qui soignent, parfois ce sont les mêmes, ça dépend comment on s’en sert.
La personnalité chrétienne, ça vous aplatit. Avoir des secrets, c’est une sensation merveilleuse, c’est comme si on avait une épaisseur à l’intérieur, quelque chose qui n’appartient qu’à soi.On se sent exister.
Je suis trop petite pour connaître la réponse mais assez grande pour me la poser.
Le dictionnaire rouvre toutes les portes que la Bible ferme les unes après les autres avec ses réponses.
Dieu veut constamment des preuves d’amour. Il veut qu’on se fasse baptiser, qu’on prêche, qu’on ne fréquente pas les incroyants, qu’on résiste à la torture et à la tentation, qu’on renonce à sa famille…
La liste des preuves à apporter est immense. Et cette liste est la preuve que Dieu est amour.