Citations sur Les goûters philo : La violence et la non-violence (4)
Comme nous ne vivons pas seuls, mais en famille, en groupe, en société, notre vie de tous les jours est pleine de problèmes, de possibilités de conflits, des petits, des moyens, des gros.
A ces conflits, nous réagissons violemment ou pas. C'est quand il y a des conflits que se pose la question de la violence et de la non-violence, pas quand tout va bien.
Penser que la violence a des raisons, c'est penser que la violence a le droit d'exister, c'est croire que la violence est un langage, un moyen de communiquer.
Si notre alerte antiviolence se déclenche à la première étincelle de violence, nous sommes prêts à réagir pour éteindre cette étincelle de violence avant qu'elle détruise tout.
Etre sensible aux toutes petites étincelles de violence, pour vitre, très vite empêcher la violence de naître.
Etre sensible au moindre frémissement de violence, comme on est sensible au moindre sourire quand on est amoureux, au moindre bruit quand on tend l'oreille, au moindre souffle d'air quand il fait très chaud. Etre sensible à ces petits instants de la vie où la violence se glisse doucement, pour vite, très vite refuser de se laisser entraîner. Quand la violence est là, il est trop tard.
C'est quand il y a des conflits que se pose la question de la violence et de la non-violence, pas quand tout va bien.