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Critique de meyeleb


Poétique, historique, philosophique, empreint de religiosité, ce roman de Jacques Lacarrière nous invite au voyage intérieur. Nous emboitons le pas de Yunus Emré, dans la poussière des déserts d'Anatolie. Yunus voyage de tekké en tekké. Il rencontre les grands sages, s'initie à la danse des derviches tourneurs. Il se dénude peu à peu de ses illusions, des croyances inutiles. Ainsi de cette volonté qu'ont les hommes de nommer Dieu. «  En fait, le seul nom que Yunus aimerait lui donner serait celui de Ménestrel de l'Immense. Un Dieu poète et musicien. » Il rencontre le fameux Haci Bektas, sage parmi les sages, ami de la tolérance dans ce monde qui vit passer le terrible Gengis Khan et sa descendance non moins cruelle. de retour dans son tekké, il a acquis le pouvoir de comprendre les prodiges : chant divin des oiseaux, du vent dans les roseaux qui se prosternent sur le passage des errants. Il sait l'osmose universelle d'un Dieu Nature où l'homme doit trouver sa place. Un roman historique qui devient conte merveilleux sur la sagesse soufie.
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