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Critique de NMTB


NMTB
13 septembre 2020
Tout est dans le titre. Il n'y pas de surprise avant le dénouement de la fin, car dès le début la seule chose qui reste dans l'ombre est l'état de santé du père, les petites indications au fil du texte laissent dans le doute. On ne sait pas trop de quoi il souffre mais, en tout cas, cette maladie a un impact sur la vie du narrateur. Un garçon d'une dizaine d'année, si j'ai bien compris, mais que j'ai trouvé assez immature, je lui aurais plutôt donné sept ou huit ans ; quoi qu'il en soit, on décide de l'envoyer dans un internat près de sa tante pour l'éloigner de son père malade. Et la plus grande partie du roman raconte sa vie d'élève.
Ce qui fait l'originalité de ce roman descriptif, c'est une grande sensibilité, celle d'un enfant élevé dans une famille bourgeoise et pieuse de la fin du dix-neuvième siècle. Il n'y a quasiment pas une idée, ou on ne les perçoit pas, uniquement à rebours quand on lit la dernière phrase, la morale chrétienne de toute cette histoire ; même «le consentement docile» dont il est question semble un adoucissement de la dure résignation chrétienne. En ce sens, c'est un roman d'apprentissage, mais vraiment cela n'apparait qu'à la fin, car tout le reste du roman est fait de descriptions extrêmement délicates.
Au fond , les premiers pas à l'école ne changent pas, c'est toujours la même découverte de la vie sociale : les premières amitiés, les bizarres attirances et élections, les trahisons, déjà des «conventions» avec des «chefs», des «suiveurs» et des «rejetés», et aussi cette fameuse cruauté qu'on attribue aux enfants.
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