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Critique de ZeroJanvier79


Rubiel e(s)t moi est le premier roman de Vincent Lahouze, et j'ai eu l'opportunité de le lire grâce à la plateforme NetGalley.fr et évidemment aux éditions Michel Lafon.

J'avais été intrigué par le résumé proposé par l'éditeur :

" Si je devais me souvenir d'une chose, d'une seule chose, ce serait la vision des murs gris de l'Orphelinat du Bienestar de Medellin et des portes qui claquaient lorsque nous courions dans les couloirs, le bruit sourd de mes pieds nus sur le parquet de bois délavé et poussiéreux. Oui, d'aussi loin que je me souvienne, la couleur n'existait pas.

Je suis né en Colombie, à la fin de l'année 1987, mais je n'ai commencé à vivre qu'en 1991. "

Le récit commence au début des années 1990. Rubiel et Federico sont deux orphelins colombiens âgés de quatre ans. L'un des deux est adopté par un couple français et part vivre en France, l'autre reste en Colombie. Nous suivons alors l'enfance, l'adolescence et le début de la vie d'adulte d'un garçon adopté et renommé Vincent, qui grandit et construit sa vie en France, et celle d'un garçon, Rubiel, resté à l'orphelinat puis dans les rues colombiennes.

Ce double récit connait quelques temps faibles, mais l'ensemble est très plaisant. Bizarrement, j'ai mis un peu de temps à comprendre où l'auteur voulait nous emmener, alors que les indices sont clairement présents dès le début. Les derniers chapitres sont particulièrement réussis, on comprend mieux le "projet" de l'auteur, qui parle lui-même d'auto-biographie fictive dans les dernières pages.

Avec ce premier roman, Vincent Lahouze nous offre une très belle histoire sur l'adoption et l'identité. Si le style ne m'a pas totalement emballé par moment, j'attends tout de même le deuxième roman de cet auteur pour voir commet il se débrouille avec les mots, peut-être avec un récit qui sera moins personnel, ou en tout cas moins auto-biographique.
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