AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lolomito


Orphelinat de Medellín en Colombie.
Deux petits garçons de 4 ans, Rubiel et Federico partagent la même chambre.
Frères de coeur, ils ne se quittent pas d'une semelle jusqu'à ce jour du 9 septembre 1991 où l'un des deux est adopté par un couple venu de France.
L'un part. L'autre reste. Séparation douloureuse qui les hantera tous les deux pour le restant de leur vie.
À son arrivée en France, Federico est rebaptisé d'un prénom français et à partir de ce moment là, il tente de jeter dans l'oubli ses origines colombiennes. Mais va-t'il réellement y parvenir ?
Vincent Lahouze nous sert ici un roman autobiographique légèrement teinté de fiction.
L'histoire d'un gamin qui se pose en observateur et qui se demande quelle aurait été sa vie s'il n'avait pas été adopté.
L'auteur nous décrit le parallèle entre ces deux vies, à des milliers de kilomètres de distance. Cette histoire m'a quelque peu évoqué le livre de Diane Peyrin “ A l'endroit où elles naissent” que j'ai lu y a quelques années.
Rubiel e(s)t moi, c'est un livre qui nous parle aussi des casseroles que l'on trimballe, de comment un adulte se construit et sur quelles bases.
Un livre qui démontre l'importance des “ fondations affectives” érigées par la naissance et qui détermineront l'adulte de demain.
Mais c'est aussi un livre sur la résilience qui démontre que rien n'est jamais perdu et qu'il est possible d'immerger de situations bancales.
Vincent Lahouze a encore une fois réussi à m'émouvoir comme ce fut déjà le cas avec son percutant “Quartier libre”.
Je confirme donc que je vais suivre de très près son actualité littéraire pour ne rien rater de ses futures parutions.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}