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Critique de kikenbook
« Ecoutez le bruit de ce crime » est de ces romans dont on veut livrer le moins d'éléments possibles de l'intrigue (je vous poste la 4ème de couv) mais dont on voudrait tout dire pour exprimer à quel point ils vous ont cueilli.
Alors oui, le dernier roman de Cédric Lalaury m'a chopé un soir de cet été et ne m'a plus lâché jusqu'à ce que je l'achève moins de 48 heures plus tard. Et je peux te dire que quand il t'attrape, le bougre, il ne fait pas semblant. Harponné dès l'ouverture par cette collection d'articles de journaux datés de l'été 2000 et relatant disparitions et crimes survenus lors de la fête annuelle de Deil River, je n'ai pas pu me départir de l'engouement provoqué par les premières pages.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce thriller un excellent moment de lecture. L'atmosphère qui règne à Deil River quand Zeke, le narrateur, revient sur les traces d'un passé marqué par ces crimes dont il a été témoin mais que sa mémoire a en partie effacés, est lourde, pesante et c'est très habilement installé par l'auteur.
Zeke remet en cause la version officielle des crimes perpétués 19 ans auparavant et forcément, ça ne plait pas à tout le monde. Petit à petit, les pièces du puzzle de ce qui s'est passé en forêt le jour de la Fête sont dévoilées, d'une part par les investigations et d'autre part par des réminiscences dans la mémoire de Zeke – moment de narration en italique, particulièrement forts, d'une tension à la fois sombre et quasi poétique – jetant doutes et suspicions sur des personnages complexes construits sur un passé douloureux. D'autres évènements encore plus lointains dans le temps se retrouvent mis sous le feu des projecteurs de l'enquête que mènent Zeke et Evan, le jeune auto-stoppeur qu'il a pris sur la route qui le menait à Deil River et qui ne le quitte plus. Faut-il préciser que Zeke est gay ? Oui… et non, car l'homosexualité du personnage principal n'est ici qu'un détail de sa personnalité, ce n'est ni un sujet, ni un problème, et, comme cela m'est déjà arrivé de le dire, c'est vraiment un point que j'apprécie.
L'enquête se déroule, davantage dans la tension psychologique que dans une succession de grandes scènes d'action où ça mitraillerait de partout, le lecteur est accro et ne peut poser le roman avant le fin mot de l'histoire. Preuve d'un talent qui se confirme de roman en roman chez Cédric Lalaury pour mettre en place des intrigues ficelées d'une main de maître autour de secrets et non-dits familiaux dans des ambiances à la Twin Peaks, où réalité, souvenirs, et onirisme se mêlent subtilement. A quand l'adaptation en série ? Mais surtout à quand le prochain Lalaury ?
Alors oui, le dernier roman de Cédric Lalaury m'a chopé un soir de cet été et ne m'a plus lâché jusqu'à ce que je l'achève moins de 48 heures plus tard. Et je peux te dire que quand il t'attrape, le bougre, il ne fait pas semblant. Harponné dès l'ouverture par cette collection d'articles de journaux datés de l'été 2000 et relatant disparitions et crimes survenus lors de la fête annuelle de Deil River, je n'ai pas pu me départir de l'engouement provoqué par les premières pages.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce thriller un excellent moment de lecture. L'atmosphère qui règne à Deil River quand Zeke, le narrateur, revient sur les traces d'un passé marqué par ces crimes dont il a été témoin mais que sa mémoire a en partie effacés, est lourde, pesante et c'est très habilement installé par l'auteur.
Zeke remet en cause la version officielle des crimes perpétués 19 ans auparavant et forcément, ça ne plait pas à tout le monde. Petit à petit, les pièces du puzzle de ce qui s'est passé en forêt le jour de la Fête sont dévoilées, d'une part par les investigations et d'autre part par des réminiscences dans la mémoire de Zeke – moment de narration en italique, particulièrement forts, d'une tension à la fois sombre et quasi poétique – jetant doutes et suspicions sur des personnages complexes construits sur un passé douloureux. D'autres évènements encore plus lointains dans le temps se retrouvent mis sous le feu des projecteurs de l'enquête que mènent Zeke et Evan, le jeune auto-stoppeur qu'il a pris sur la route qui le menait à Deil River et qui ne le quitte plus. Faut-il préciser que Zeke est gay ? Oui… et non, car l'homosexualité du personnage principal n'est ici qu'un détail de sa personnalité, ce n'est ni un sujet, ni un problème, et, comme cela m'est déjà arrivé de le dire, c'est vraiment un point que j'apprécie.
L'enquête se déroule, davantage dans la tension psychologique que dans une succession de grandes scènes d'action où ça mitraillerait de partout, le lecteur est accro et ne peut poser le roman avant le fin mot de l'histoire. Preuve d'un talent qui se confirme de roman en roman chez Cédric Lalaury pour mettre en place des intrigues ficelées d'une main de maître autour de secrets et non-dits familiaux dans des ambiances à la Twin Peaks, où réalité, souvenirs, et onirisme se mêlent subtilement. A quand l'adaptation en série ? Mais surtout à quand le prochain Lalaury ?
