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Critique de bimone


Aliette de Laleu ressort de l'ombre des compositrices et des musiciennes tombées dans l'oubli. Les mêmes mécanismes que pour des femmes artistes peintre ou écrivaines se sont appliquées aux musiciennes. Pendant des siècles les femmes n'ont pas eu accès aux études ou aux carrières musicales, car on leur empêchait de se professionnaliser. Les rares qui ont pu développer leur talent et composer ont vu leurs oeuvres rabaissées ou appropriées par des hommes. L'autrice évoque notamment des cas où des oeuvres furent acclamées tant que le sexe de leur auteur restaient inconnu... puis décriées dès le sexe dévoilée. A chaque génération, les femmes qui avaient un don pour composer de la musique ou devenir instrumentiste eurent l'impression d'être des pionnières, car leur prédécesseures étaient régulièrement reléguées dans l'oubli.

La spécificité de la musique par rapport aux autres formes d'art était que la pratique d'un instrument était tout de même un agrément pour les femmes de la haute société, de sorte que l'accès à l'apprentissage de certains instruments (ceux jugés décents pour les femmes) fut tout de même possible.

Le grand "plus du livre" réside dans les sélections de morceaux en fin de chaque chapitre.
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