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Critique de biBlyTheKid
J'ai reçu cet ouvrage à l'occasion d'une opération MassCritique. Je l'avais mis dans ma sélection dans l'espoit de me faire une idée plus précise sur ce qu'il adviendrait de la planète si les solutions ne sont pas trouvées pour réduire le réchauffement climatique.
Sur ce point je n'ai pas été déçu, en effet Brice Lalonde, aiguillé par les question d'Alain Hervé dresse les situations alarmantes auxquelles ont doit faire face aujourd'hui, expose les enjeux et les premières solutions qui sont trouvées dans les zones du globe les plus exposées aux dérèglements climatiques.
Le point qu'il me le plus marqué, dont je ne me rendais pas compte avant, c'est le pauvre poids du GIEC, de l'ONU et des institutions ou personnalités qui veulent faire avancer les choses, tantôt en alarmant les décideurs tantôt en mettant sur la table des propositions. Ces organismes n'ont que très peu d'autorité et, au final, seuls les états-nations décident. Et là j'ai compris pourquoi l'écologie n'était pas prise au sérieux.
Je n'ai pas tout le temps été d'accord avec les propos avancées par Mr Lalonde, comme la place du capitalisme dans ce dérèglement ou encore l'égalité des chances face aux zones les plus touchées mais ne m'en formaliserai pas ici. Surtout parce que les injustices sociales sont partout. Par exemple à la question 14 : Va-t-on protéger toutes les zones côtières menacées avec des digues ? "C'est vraisemblable, là où les Etats auront les moyens de le faire." On se rend compte que d'un point immobilier pour contrer les plus forts des phénomènes naturels, les Etats-Unis sont de mieux en mieux au point. le Bangladesh par contre...
Ensuite, j'ai deux bémols avec le style même de l'ouvrage
1. Parfois les questions dans les question ou bien l'emploi des guillemets par Alain Hervé. pour rajouter un effet faussement subversif contribue à affirmer que le pari est déjà pris, que le lecteur partage chaque point de vue énoncé.
2. Et c'est pour moi celui qui m'a le plus déçu, c'est le peu de place laissée à la partie adverse. Je suis végétarien et ai commencé à me questionner avec le livre de J.S. Foer dans lequel, la parole est autant donnée au carnistes, qu'aux éleveurs bio et aux végéta*iens. Ici les climato-sceptiques sont balayés d'un revers de la main. Je veux bien admettre qu'il y en a de plusieurs sortes (ceux qui minimisent, ceux qui disent que l'homme n'y est pour rien,...) Mais j'aurais voulu une autre argumentation que les climato-sceptiques sont des climato-menteurs et, pourquoi ne pas attaquer en justice un tel ?
Dans les premières pages, je n'ai pas trouvé tout ce que je voulais trouver. Partageant l'inquiétude des auteurs sur le climat j'ai néanmoins pu comprendre les enjeux de la conférence de Paris qui se déroulera à la fin du mois de novembre. Il y a une image qu'ils utilisent dans le bouquin pour décrire la situation actuelle. La majorité des gens et les décideurs en particulier sont dans la phase de déni qui subit après l'annonce d'une maladie grave. On nous parle d'autant de conséquences à partir de 2100 ? Oh c'est trop loin : "Wait and See" "demain le déluge, tant qu'on n'a pas les pieds dans l'eau..."
Quand des décisions graves mais concrètes seront prises par les autorités, le grand public (a/réa)gira en conséquence, pour le moment on a l'impression (comme Mr Lalonde le dit si bien) que c'est beaucoup de réunions / discussions / reports, en attendant, ce type d'ouvrage nous ouvre les yeux sur (presque) tout ce qu'il y a à savoir sur les enjeux climatiques !
Sur ce point je n'ai pas été déçu, en effet Brice Lalonde, aiguillé par les question d'Alain Hervé dresse les situations alarmantes auxquelles ont doit faire face aujourd'hui, expose les enjeux et les premières solutions qui sont trouvées dans les zones du globe les plus exposées aux dérèglements climatiques.
Le point qu'il me le plus marqué, dont je ne me rendais pas compte avant, c'est le pauvre poids du GIEC, de l'ONU et des institutions ou personnalités qui veulent faire avancer les choses, tantôt en alarmant les décideurs tantôt en mettant sur la table des propositions. Ces organismes n'ont que très peu d'autorité et, au final, seuls les états-nations décident. Et là j'ai compris pourquoi l'écologie n'était pas prise au sérieux.
Je n'ai pas tout le temps été d'accord avec les propos avancées par Mr Lalonde, comme la place du capitalisme dans ce dérèglement ou encore l'égalité des chances face aux zones les plus touchées mais ne m'en formaliserai pas ici. Surtout parce que les injustices sociales sont partout. Par exemple à la question 14 : Va-t-on protéger toutes les zones côtières menacées avec des digues ? "C'est vraisemblable, là où les Etats auront les moyens de le faire." On se rend compte que d'un point immobilier pour contrer les plus forts des phénomènes naturels, les Etats-Unis sont de mieux en mieux au point. le Bangladesh par contre...
Ensuite, j'ai deux bémols avec le style même de l'ouvrage
1. Parfois les questions dans les question ou bien l'emploi des guillemets par Alain Hervé. pour rajouter un effet faussement subversif contribue à affirmer que le pari est déjà pris, que le lecteur partage chaque point de vue énoncé.
2. Et c'est pour moi celui qui m'a le plus déçu, c'est le peu de place laissée à la partie adverse. Je suis végétarien et ai commencé à me questionner avec le livre de J.S. Foer dans lequel, la parole est autant donnée au carnistes, qu'aux éleveurs bio et aux végéta*iens. Ici les climato-sceptiques sont balayés d'un revers de la main. Je veux bien admettre qu'il y en a de plusieurs sortes (ceux qui minimisent, ceux qui disent que l'homme n'y est pour rien,...) Mais j'aurais voulu une autre argumentation que les climato-sceptiques sont des climato-menteurs et, pourquoi ne pas attaquer en justice un tel ?
Dans les premières pages, je n'ai pas trouvé tout ce que je voulais trouver. Partageant l'inquiétude des auteurs sur le climat j'ai néanmoins pu comprendre les enjeux de la conférence de Paris qui se déroulera à la fin du mois de novembre. Il y a une image qu'ils utilisent dans le bouquin pour décrire la situation actuelle. La majorité des gens et les décideurs en particulier sont dans la phase de déni qui subit après l'annonce d'une maladie grave. On nous parle d'autant de conséquences à partir de 2100 ? Oh c'est trop loin : "Wait and See" "demain le déluge, tant qu'on n'a pas les pieds dans l'eau..."
Quand des décisions graves mais concrètes seront prises par les autorités, le grand public (a/réa)gira en conséquence, pour le moment on a l'impression (comme Mr Lalonde le dit si bien) que c'est beaucoup de réunions / discussions / reports, en attendant, ce type d'ouvrage nous ouvre les yeux sur (presque) tout ce qu'il y a à savoir sur les enjeux climatiques !
