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Critique de 1967fleurs


A 17 ans, Margot est mal dans son corps abusé et dans sa tête, c'est le fatras. Une famille dépassée par les évènements, une grand-mère qui ne se démonte pas face aux révélations de sa petite fille.

Le décor est planté, mais mal installé.

Après avoir consulté plusieurs médecins, qui ne parviennent à la comprendre et la soulager, elle échoue, -car son paquetage est bien lourd-, dans un cabinet d'un psychiatre Achille Donnelheur.

Ses mots sont des silences, corsetée, elle a du mal à parler, face à cet imposant thérapeute, la pipe au bec.

Grâce à sa grande éloquence, il va l'aider à démêler les noeuds qui l'enserrent et une relation de confiance s'installe. Alors, elle se déverse, mais évite le sujet de la sexualité, qui pourtant intéresserait bien d'aborder Achille….

Margot prend des notes sur un petit carnet pour garder en dépôt les mots de cet homme prolixe, qui se réfère souvent à la littérature pour confirmer ses propos dans ses joutes verbales, car il ne fait pas dans la dentelle. Il la remet en cause, la triture, l'entraîne dans les tréfonds de son âme, mais pourtant Donnelheur devient un mentor pour elle, un sauveur, elle lui doit presque tout, elle va mieux.

Il a su trouver les mots pour apaiser ses maux, ses bleus invisibles, pour changer dans sa tête d'autoroute.

Les contours de la relation semblent posés, mais ce confident va s'avérer délétère, énervé, colérique quand elle reviendra vers lui après s'être empêtrée à nouveau dans un mauvais terreau.

Parviendra-t-elle à s'affranchir de cet homme de plus en plus pressant, comme un ogre qui cherche à la dévorer ?
Parfois, on ne sait pas à qui on parle…

Nous en resterons là
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